Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, arrondissement de Clermont
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Clermontois - Plateau Picard - Mouy
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Commune
Bury
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Lieu-dit
Saint-Epin
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Adresse
10 à 115 cité Saint-Epin
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Cadastre
1986
E6 1320 à 1372, 1426 à 1443 ;
1986
G1 61 à 98, 100 à 105
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Dénominationscité ouvrière
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Appellationscité de Saint-Epin
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Juste après la construction de son usine, Poiret fait construire entre 1858 et 1859, une cité de 121 logements, destinée au personnel de son usine, qui, à l´origine était, selon la tradition, constitué en grande partie de vagabonds. Cette cité est étendue à partir de 1869 par une autre cité, dite de Luxembourg, destinée aux ouvriers ressortissant de ce pays. Dépourvus de jardins à son origine, la cité en est dotée à partir de 1871, grâce à une délibération du conseil municipal de Bury en date du 16 juillet, qui autorise la création de ces jardins ouvriers sur les terrains de la commune. Selon Baudran, en 1898, chaque maison était loué 100 francs par an aux ouvriers de la filature Saint-Epin. En estimant le coût de construction de chaque maison à 1 200 francs, l'industriel récupérait le coût de son investissement en douze ans. A la fermeture de l´usine en 1977, les logements de la société des Filatures et teintureries de Saint-Epin est mis en vente et racheté par les anciens ouvriers, au prix de 37 000 francs.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1858, daté par source
- 1859, daté par source
- 1869, daté par source
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribution par source
Ensemble de 121 logements ouvriers construits en brique, à un étage carré et couverts en tuile mécanique. Cette cité forme une bande de logements contigus établis à flanc de vallée et le long de la route reliant Bury à Montataire, dont elle épouse les courbures. Chaque logement comprend deux pièces principales superposées, formant ensemble environ 36 mètres carrés, répartis au rez-de-chaussée (18 m²) et à l´étage (18 m²), auquel il est possible d´ajouter les combles de 12 m². Le premier groupe de maisons (n°1 à 78) ne possède qu'une seule fenêtre en façade sur rue, dans l'alignement de celle du rez-de-chaussée. Le second groupe de maisons (n°78 à 115) se distingue par la présence de deux fenêtres à l'étage. La cité est complétée par un troisième groupe, appelé cité du Luxembourg, dont les caractéristiques architecturales sont identiques au second groupe d'habitations. Chaque locataire possédait une parcelle de jardin, située en face vers les marais. Plusieurs logements sont aujourd'hui dénaturés par des modifications apportées au rythme et aux proportions des ouvertures ainsi qu'à l'application d'enduits ou de crépi sur les façades sur rue, faisant disparaître la modénature uniforme de la brique.
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Murs
- brique
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Toitstuile mécanique
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
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État de conservationétat moyen
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Bibliographie
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BAUDRAN, G. De l'habitation dans le département de l'Oise : son hygiène, accompagné de plans et vues photographiques. Paris : Didot, 1898.
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BETEGNIE, Jean-Pierre. Les cités ouvrières de l'Oise : un patrimoine oublié. Rouen : Ecole d'Architecture de Normandie, oct. 1988.
p. 46-62 -
THIBAULT, André. L'industrie et le département de l'Oise. Ms dact, 1994.
p. 213 -
WARME, A.-J. Histoire de Balagny-sur-Thérain. Beauvais : D. Père, 1872 (Monographie des villes et villages de France).
p. 48-49
Documents figurés
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Plan parcellaire des cités ouvrières. AD Oise ; 24 J 183 / 2510 : fonds de la filature de Saint-Epin).
Annexes
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Description de l'usine de M. Poiret par Warmé dans Histoire de Balagny-sur-Thérain", 1872, p. 48-49.
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