Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, arrondissement de Compiègne
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Sources et Vallées - Ribécourt-Dreslincourt
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Hydrographies
canal latéral de l' Oise
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Commune
Ribécourt-Dreslincourt
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Lieu-dit
le Saussoy
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Adresse
704 rue Pierre-et-Marie-Curie
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Cadastre
1989
AN 10,12 à 19
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Dénominationsusine de matières plastiques
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AppellationsSAPIL, Union Chimique Française, Société des produits chimiques de Ribécourt, Péchiney Produits Chimiques, Rhône Poulenc, Rhodia Chimie, Nova Chemical
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Parties constituantes non étudiéesvoie ferrée, conciergerie, stationnement, bureau, réservoir industriel, atelier de fabrication, entrepôt industriel, réservoir industriel, magasin industriel
A l'emplacement de l'ancienne ferme abbatiale du Saussoy, détruite au cours de la Première Guerre mondiale, deux agriculteurs utilisent leurs indemnités à dommages de guerres et fondent, en 1924, la SAPIL (S.A. Pour l' Industrie Lainière). Le site se compose d'un entrepôt et d'un atelier lainier, où sont aujourd'hui installés l'atelier de maintenance, une partie des ateliers de fabrication et le magasin des produits barytiques de l'usine chimique. En 1929, l'ensemble du site est racheté par l'Union Chimique Française, fondé par le groupe belge du baron de Wittouck. L'entreprise, au capital de 30 000 000 francs, envisage de fabriquer à Ribécourt du carbonate de baryte avec récupération de soufre et de la lessive de potasse ainsi que du carbonate de potasse avec récupération de blanc fixe. En 1934, l'usine passe au groupe Peychiney et prend le nom de Société des produits chimiques de Ribécourt. L'activité se développe dans la production de chlore et ses dérivés (autorisation de construction d'un dépôt de chlore de 40 000 litres en 1935). C'est dans cette perspective et dans le contexte de l'avant guerre, qu'en 1938, un nouvel atelier d'électrolyse est construit par Lefort, ingénieur des Arts et Métiers. En 1940, la production est arrêtée et une partie du site est incendiée au cours des bombardements de 1944. Vers 1950, le site comprend une unité de fabrication de polystyrène. En 1962, l'usine porte la raison sociale Peychiney Produits chimiques, fabricant de matières plastiques et d'élastomères. De nouvelles installations complètent l'ensemble vers le sud. En 1976, elle devient une société de Rhône Poulenc, fabriquant des produits chimiques de base avec la marque déposée Rhodopas. Depuis 1998, le site appartient toujours au même groupe mais a changé d'appellation et porte désormais les noms de Rhodia Chimie pour la production de Rhodopas, et Nova Chemical pour celle du polystyrène. 1935 : 2 chaudières Stirling et un groupe turbo-alternateur de 375 kW, système Zoelly, par Cail-Five. 1950 : polymérisation du styrène selon le procédé Haward. De 1954 à 1967 : fabrication de latex. 1939 : environ 170 salariés. 1962 : plus de 200 salariés. 1995 : 315 salariés. 1998 : 230 salariés.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle, 3e quart 20e siècle, 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1924, daté par tradition orale, daté par source, daté par travaux historiques
- 1935, daté par source
- 1962, daté par travaux historiques
- 1976, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : ingénieur attribution par source
Site desservi par un embranchement ferroviaire et une voie navigable. Les ateliers de fabrication les plus anciens sont en pan de fer et brique avec essentage de tôle ondulée et ciment amiante. L'un des ateliers est à charpente en bois avec assemblage par boulons. Il mesure 45 m de large sur 75 m de long, sans support intermédiaire. La structure de ce bâtiment est inspirée de ceux présentés à l'Exposition Universelle de 1937. Les ateliers de fabrication plus récents sont en pan de fer ou pan de béton et béton armé, brique, parpaings ou essentage de tôle. Les plus importants comportent quatre niveaux d'élévation. A l'extrémité sud-est, la centrale des eaux est en béton armé couverte de cinq sheds ovoïdes.
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Murs
- brique
- béton
- essentage de tôle
- parpaing de béton
- béton armé
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Toitstuile mécanique, ardoise, ciment en couverture, béton en couverture, verre en couverture
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Étages3 étages carrés, comble à surcroît
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- toit bombé
- shed
- shed ovoïde
- pignon couvert
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Escaliers
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Oise
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Oise. Série M. Mp 2563 : Etablissements insalubres, incommodes et dangereux, commune de Trosly-Breuil (1832-1938)
Mp 2538 : Commune de Ribécourt (1828-1939)
Bibliographie
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ROLLAND, Denis. Le Saussoy, une maison forte disparue à Ribécourt. Annales historiques compiégnoises, 2002, n° 85-86.
p. 49-52
Documents figurés
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II. Ribécourt (Oise). Ancien Abbaye du Saussoye, carte postale, [avant 1914] (AP).
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[Plan masse des installations de l'usine de 1924 à 1975], dessin extrait de la brochure historique de l'entreprise.
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Union chimique française. Plan du port extérieur de Ribécourt et des voies ferrées, plan tirage au bleu, 12 juin 1929 (AD Oise ; Mp 2538).
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Union chimique française. Plan schématique de l'usine, dessin, 25 mai 1929 (AD Oise ; Mp 2538).
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40. Ribécourt. Vue sur le Canal vers la Sucrerie, carte postale, [vers 1930] (AP).
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[Vue de l'usine depuis le canal de l'Oise], photographie, [vers 1930] (AP).
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Société des Produits chimiques de Ribécourt. Ensemble de l'usine, dessin, [1938] (AD Oise ; Mp 2538).
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.