Le territoire de Porquéricourt s'étend sur une superficie de 3,75 km2 et présente une densité de 96 hab./km2. Il est structuré par un réseau de voies secondaires.
Le village de Porquéricourt se situe à 3,7 km de Noyon.
Porquéricourt était une des communes les plus peuplées du canton. La population, qui s'élevait à 335 habitants en 1793, a atteint son maximum (403 habitants) en 1836 et son seuil le plus bas (177 habitants) en 1946. La commune compte actuellement 350 habitants (2006).
Avant la Révolution, le territoire de l'ancienne paroisse de Porquéricourt comprenait sept fiefs relevant de l´évêché de Noyon. Les premiers possesseurs de ces fiefs se qualifiaient seigneurs de Porquéricourt. Entre autres, le seigneur de la Viéville a laissé son nom à son ancien château reconstruit après 1918 (fig.), comme l'essentiel du village. La cure était autrefois à la nomination du chapitre de la cathédrale de Noyon.
Implantation du bâti
L'habitat est regroupé dans le village.
Édicules et équipements
Les sources conservées aux archives départementales (série O) indiquent qu'en 1820 la municipalité projette l'acquisition de la moitié de l´ancien presbytère pour en faire une école. En 1846, les terrains sont acquis pour construire l´école, dont les plans sont dessinés par l´architecte Marouy. Les travaux sont achevés en 1849.
Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle école et mairie est construite sur des terrains acquis en 1921.
Artisanat et industrie
Graves (1851) cite un moulin à vent représenté par Léré (fig.) et sur la cadastre napoléonien.
Les sources conservées aux archives départementales (série M) signalent la féculerie de Jean-Baptiste Victor PREVOST, autorisée en 1846 et installée au lieu-dit Le Château de M. Michaux. Un moulin à blé y aurait été ajouté en 1855, date de la demande d´installation d´une machine à vapeur et de deux meules actionnées par la pompe, pour la féculerie.
La féculerie, qui aurait employé 8 à 15 ouvriers en 1851, ne semble plus exploitée dès 1856 (recensement).
Habitat
72 bâti INSEE ; 27 repérés ; 2 étudiés. Voir cartes et graphiques.
L'ancien presbytère est connu par un plan de la fin du 18e siècle (fig.) et une description de l'architecte noyonnais Nozo (annexe).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.