Les hameaux ne figurent pas sur les premiers plans connus de la ville abbatiale de Saint-Amand. Ils apparaissent sur la Carte du Pays au Nord de Douai et Condé, daté de 17.. réalisé par Masse et sur la Carte géométrique du diocèse de Cambrai par Villaret en 1769. Le premier plan plus précis est le cadastre du Consulat de 1808.
Le recensement de 1906 recense 321 maisons accueillant 312 ménages soit 1322 individus sur une totalité de 8054 habitants, soit près de 17 % de la population.
Le développement du hameau est stable, comme en témoigne les plans et sources d'archives.
En 1906 (date du recensement), le hameau comprend le Chemin de la Croisette, la Place, le Mont de Beaufort, la rue Notre-Dame d'Amour, la rue Basse, la rue du chêne Crupeau et la rue du Gros-Pin. La comparaison des orthophotos depuis 1971 à nos jours confirme cette stabilité jusqu'en 2000, année de l'aménagement du contournement de la ville de Saint-Amand. Un rond-point est aménagé en bordure de ce hameau, un terrain est acheté en lisière de la future rocade en vue de l'établissement d'une zone commerciale. La fouille réalisée sur prescription de l’État (service régional de l’archéologie, Drac Nord-Pas-de-Calais), à l’occasion de la construction du centre commercial a mis en évidence une occupation humaine vieille d’environ 50 000 ans, exceptionnellement conservée.
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.