L'origine du nom de cette ferme n'est pas connue avec certitude. Selon Horlait, sans qu'il le justifie, cette appellation serait tirée de la fondation de la ferme par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem au Moyen Âge, comme à Ecuélin, ou de l'implantation d'un hôpital russe en 1815.
La forme des ouvertures du logis, cintrée, et la mise en œuvre des matériaux, dés de calcaire alternant avec de la brique, permettent de dater le logis de la seconde moitié du 18e siècle. Sur le cadastre de 1810 figurent le logis, la grange prolongée par une étable au sud et un bâtiment implanté au nord, perpendiculairement au logis. Celui-ci a disparu sur le cadastre de 1845. La ferme s'organise donc autour d'une cour, alors ouverte sur la rue. Sur le cadastre de 1845, la cour est fermée sur trois côtés et prend la forme qu'elle a aujourd'hui. Avant 1845, sont construits, près du ruisseau, la grange-étables-fenil encore en usage aujourd'hui et le grand volume sur rue abritant également une grange, des étables et un fenil, venant fermer la cour à l'ouest. Le logis est également agrandi avant 1845 et d'autres volumes s'y adossent et le relient au bâtiment nord. Aujourd'hui, les bâtiments d'exploitation situés entre le logis et les volumes au nord de la cour ont été remplacés partiellement par un hangar en tôle.
Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel.