L'aile de gauche (étable à chevaux et ancien logis) date vraisemblablement de la fin du 18e siècle (analyse des baies du logis) et est en tout cas antérieure à 1830, date du cadastre sur lequel elle figure ; le petit bâtiment en retour sur la rue, construit entre 1830 et 1913 (dates des cadastres) a été détruit après 1913. L'aile de droite (étable à vaches) semble également antérieure à 1830 (analyse architecturale). En 1831 (date portée par des fers d'ancrage sur le pignon), le logis a été reconstruit ou plus probablement réaménagé dans une partie de la grange (partie de droite) ; celle-ci aurait alors été agrandie à l'autre extrémité afin de pouvoir conserver une capacité de stockage au moins équivalente ; l'avant-corps précédant le passage charretier ouvrant à l'arrière de la grange est postérieur au cadastre de 1913 sur lequel il n'apparaît pas.
- inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut - Saint-Amand-les-Eaux
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Commune
Sars-et-Rosières
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Lieu-dit
le Marais-à-Chênes
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Adresse
33 rue du Marais-à-Chênes
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Cadastre
1913
5e feuille 890 à 893 ;
2003
ZC
1
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable à chevaux, étable à vaches, fenil
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Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1831, porte la date
La ferme, donnant directement sur la rue, a conservé sa forme générale en U, à bâtiments jointifs, visible sur le cadastre de 1830. En fond de cour se trouve le logis (à droite) et la grange (à gauche) construits en brique et couverts de toits à longs pans en tuile mécanique (logis) et en tuile flamande (grange) à pignons découverts ; la date de 1831 est portée par les fers d'ancrage sur le pignon du logis ; celui-ci est en rez-de-chaussée à 5 travées et bordé d'un trottoir en tommettes ; le logis et la grange sont séparés par un mur de refends à pignon dont la partie supérieure émerge (localement appelé wamberghe) et sépare la toiture en 2 parties ; la grange ouvre sur la cour par une porte charretière secondaire ; l'accès principal se fait par l'arrière, un avant-corps précédant la porte charretière ; la grange se poursuit au-delà de l'aile de gauche, donnant à la ferme l'aspect d'un plan en F. L'aile de gauche, construite en brique et couverte d'un toit en tuile flamande à pignon découvert sur la rue, abrite l'étable à chevaux ; la partie de cette aile jouxtant la grange est l'ancien logis, qui a conservé ses ouvertures (fenêtre à meneau et traverse en bois, avec volets à deux battants superposés, porte à linteau en arc segmentaire) et est bordé d'un trottoir en grès et en dalle de pierre de Tournai ; la toiture a un coyau côté cour. L'aile de droite, également construite en brique et couverte d'un toit à longs pans en tuile flamande à pignon découvert sur la rue, abrite l'étable à vaches, surmontée d'un fenil à lucarne passante. La cour est entièrement pavée en grès, à l'exception de l'espace réservé au fumier, aujourd'hui enherbé.
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Murs
- brique
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Toitstuile flamande, tuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée
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Statut de la propriétépropriété privée
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Photographe. Région Hauts-de-France.