Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
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Petitberghien ThierryPetitberghien Thierry
Photographe au service régional de l'Inventaire Nord-Pas-de-Calais.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Aulnoye-Aymeries
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Commune
Aulnoye-Aymeries
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Adresse
rue Beauséjour
,
rue Bellevue
,
rue de la Victoire
,
rue Ferrer
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Dénominationscité jardin
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AppellationsCité-jardin de la Compagnie des chemins de fer du Nord
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Parties constituantes non étudiéessalle des fêtes, groupe scolaire, école, bains douches, chapelle
Les cités-jardins de la Compagnie de chemin de fer du Nord sont construites entre mai 1919 et juillet 1921. À Aulnoye-Aymeries, la construction s'est vraisemblablement prolongée jusqu'en 1925. La cité était constituée d'environ 400 à 600 logements (en bois et en dur) et d'équipements collectifs, logeant en tout environ 1336 personnes.
L'architecte rouennais Georges Thurin conçoit les maisons et l'école maternelle. Celle-ci est construite par l'entreprise parisienne l'Indéformable.
Les architectes régionaux Normand et Pessé agrandissent le groupe scolaire de deux classes en 1932. La cité sera partiellement détruite lors d'un bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruite. L'architecte-urbaniste André Lurçat (1894-1970) établit un plan-type d'un logement de quatre pièces en 1946. L'année suivante, l'architecte Roger Nédonchelle fait le projet d'un bâtiment à usage du personnel. Une deuxième cité, appelée cité I, est construite vers 1959. La cité II, appelée également cité Ferrer, est construite à une date inconnue.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1919, daté par source
- 1932, daté par source
- 1946, daté par source
- 1947, daté par source
- 1959, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lurçat Andréarchitecte attribution par sourceLurçat André
André Lurçat, né en 1894 à Bruyères (Vosges) et mort le 11 juillet 1970 à Sceaux, est un architecte français. Fils du receveur des postes Lucien Lurçat et de Marie Lhôte, André Lurçat entre à l'École des Beaux-Arts de Nancy en 1911. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il travaille dans le cabinet de Robert Mallet-Stevens. Avec l’appui de son frère aîné, le peintre Jean Lurçat, il construit à partir de 1924 un ensemble d’ateliers d’artistes qui font de lui l’un des architectes modernes les plus en vue.
Il est membre fondateur des CIAM (Congrès internationaux d'Architecture moderne). Mais il prend position pour un modernisme modéré en 1929, rejoignant l'Union des artistes modernes de Mallet-Stevens.
André Lurçat édifie en 1933 pour la municipalité de Villejuif (aujourd'hui Val de Marne) le groupe scolaire Karl-Marx. Fort de ce succès, il est invité à Moscou en 1934 et y travaille jusqu'en 1937.
Après avoir participé à la création du Front national des architectes résistants, il est chargé en 1945 du plan de reconstruction de Maubeuge. Membre du conseil d’architecture du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1945 et 1947, il reçoit, après 1955, les commandes de municipalités de la banlieue parisienne. Il est architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il construit en 1950 la cité Paul-Langevin et l’unité de quartier Fabien. Il est également urbaniste de plusieurs communes dans la région de Nancy.
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Normand Armand F.architecte attribution par sourceNormand Armand F.
Architecte installé à Maubeuge (Nord).
- Auteur : ingénieur de l'entreprise attribution par source
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Auteur :
En 1921, la cité jardin est constituée de 424 logements dont 152 seulement sont en "dur" et 272 en bois. Les maisons en dur sont construites selon le type de maison double établi par l'architecte Georges Thurin.
De nombreux équipements collectifs situés dans la cité ont été détruits : deux foyers, soit 204 lits pour les agents, une école de six classes, une école ménagère, une école professionelle, des bains-douches, une salle de consultation des nourissons, une chapelle et une salle des fêtes en bois. La cité II était en partie constituée de maisons en bois dont quelques-unes seulement sont conservées.
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Murs
- bois
- enduit
- pierre de taille
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Toitstuile flamande mécanique, matériau synthétique en couverture
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Étagesen rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à deux pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département du Nord - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département du Nord - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département du Nord - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SNCF
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SNCF
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SNCF
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- (c) Archives nationales du monde du travail
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SNCF
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).
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Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).