Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
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Petitberghien ThierryPetitberghien Thierry
Photographe au service régional de l'Inventaire Nord-Pas-de-Calais.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
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Commune
Maubeuge
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Lieu-dit
Le Petit Bois
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Adresse
rue de la Gendarmerie
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Cadastre
2003
P
73, 76 à 78
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Dénominationsimmeuble à logements
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AppellationsRésidence du Parc
Les quatre immeubles appelés Résidence du Parc sont construits vers 1947 par l'architecte-urbaniste André Lurçat qui a en charge la reconstruction de la ville. Il y a eu quelques hésitations sur l'implantation des immeubles dans la parcelle : le plan d'aménagement de la partie sinistrée de 1945 ainsi que le plan de situation de 1950 situent trois immeubles à gauche et un à droite du nouveau boulevard alors que le plan des travaux au 1er mai 1947 situe les quatre immeubles à gauche du boulevard : trois immeubles implantés en épi et le quatrième perpendiculairement aux précédents, dans le fond de la parcelle. C'est la première disposition qui a été adoptée. Le plan des arbres à planter date de 1951. Le Petit Bois, espace vert situé en bordure de la résidence qui a donné son nom au lieu-dit, est devenu parc zoologique en 1958.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Lurçat Andréarchitecte attribution par sourceLurçat André
André Lurçat, né en 1894 à Bruyères (Vosges) et mort le 11 juillet 1970 à Sceaux, est un architecte français. Fils du receveur des postes Lucien Lurçat et de Marie Lhôte, André Lurçat entre à l'École des Beaux-Arts de Nancy en 1911. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il travaille dans le cabinet de Robert Mallet-Stevens. Avec l’appui de son frère aîné, le peintre Jean Lurçat, il construit à partir de 1924 un ensemble d’ateliers d’artistes qui font de lui l’un des architectes modernes les plus en vue.
Il est membre fondateur des CIAM (Congrès internationaux d'Architecture moderne). Mais il prend position pour un modernisme modéré en 1929, rejoignant l'Union des artistes modernes de Mallet-Stevens.
André Lurçat édifie en 1933 pour la municipalité de Villejuif (aujourd'hui Val de Marne) le groupe scolaire Karl-Marx. Fort de ce succès, il est invité à Moscou en 1934 et y travaille jusqu'en 1937.
Après avoir participé à la création du Front national des architectes résistants, il est chargé en 1945 du plan de reconstruction de Maubeuge. Membre du conseil d’architecture du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1945 et 1947, il reçoit, après 1955, les commandes de municipalités de la banlieue parisienne. Il est architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il construit en 1950 la cité Paul-Langevin et l’unité de quartier Fabien. Il est également urbaniste de plusieurs communes dans la région de Nancy.
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Auteur :
La Résidence du Parc est composée de quatre immeubles à logements, disposés de part et d'autre du boulevard de l'Europe, en bordure du Petit-Bois. Ce nouveau boulevard ceinture le nouveau périmètre urbain. Trois immeubles sont implantés en épi à l'ouest du boulevard (à gauche en quittant la ville) et le quatrième est implanté à droite. Pour André Lurçat, cette disposition était faite "de telle manière que l'oeil du voyageur venant de la vallée enregistre successivement leur façade principale". L'architecte a également prévu les plantations et la disposition des aires de jeux, en répondant aux besoins des habitants et dans le but de créer une "cité-jardin urbaine", qui occupe 6100 m². Les immeubles s'élèvent sur quatre niveaux et comprennent chacun neuf logements. Les pièces de vie y sont toutes disposées au sud et le séjour bénéficie d'un balcon saillant en loggia, aux angles. L'élévation nord reflète également la disposition des pièces : les fenêtres des cuisines et salles de bains sont disposées de part et d'autre de la cage d'escalier. L'entrée des immeubles est soulignée par une simple mouluration, des colonnes à facettes et un parement de céramique.
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Murs
- béton
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Bibliographie
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FRANCE. DRAC-Service de l'Inventaire général Nord-Pas-de-Calais. L'œuvre de Lurçat à Maubeuge, Nord. Réd. Paul Hilaire, photos Thierry Petitberghien, [Lille] : Association C. Dieudonné, CAUE du Nord, ville de Maubeuge, cop. 1994. Non paginé : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 23 cm. (Itinéraires du patrimoine, ISSN 1159-1722 ; 74).
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).