Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
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Petitberghien ThierryPetitberghien Thierry
Photographe au service régional de l'Inventaire Nord-Pas-de-Calais.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
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Commune
Maubeuge
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Lieu-dit
Faubourg Saint-Quentin
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Adresse
rue du Progrès
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Cadastre
2003
AG
693
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Dénominationsétablissement administratif d'entreprise
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AppellationsBureaux des établissements Sculfort-Fockedey-Vautier et Cie, Lycée Notre-Dame, maison des associations
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Destinationslycée, établissement administratif communal
L'usine Sculfort, dont dépendaient les bureaux étudiés, est ouverte en 1890 sur une surface de onze hectares avec fonderie, forges, modelage, atelier de quincaillerie et de petit outillage, fabriques d'étaux, ateliers de construction de machines-outils. Les machines sont détruites pendant la Première Guerre mondiale mais la reconstitution de l'entreprise est rapide et dès 1920 la production reprend. Les bureaux de l'entreprise sont construits vers 1925 par les architectes Jean et Henri Lafitte. La revue La Construction Moderne présente cette construction le 8 mai 1927. L'entreprise ferme définitivement dans les années 1960. Une partie des ateliers est détruite, le reste est transformé en espace de loisirs accueillant spectacles, foires, expositions. Le pavillon d'accueil et les bureaux sont conservés et ont abrité jusqu'en 2005 une annexe du lycée Notre-Dame-de-Grâce. Depuis 2019, l'édifice accueille la Maison des Associations.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Lafitte Henriarchitecte, ingénieur attribution par sourceLafitte Henri
Henri Lafitte est un architecte né en 1888 à Fourmies (Nord) et décédé en 1966 à Mondrepuis (Aisne). De douze à quinze ans, il doit garder le domicile familial pour raison de santé. Il se forme alors précocement à la peinture et à l'architecture au contact de son père (Jean Lafitte, architecte) et de ses frères (Jean-Paul, peintre et Jacques, architecte). Vers 1903, il entre à l'école pratique de Maubeuge où il apprend à travailler le bois et le fer. Il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte en 1922. Il est systématiquement associé à son frère Jacques jusqu'en 1930 environ. S'ils conçoivent ensemble l'architecture d'un bâtiment, Henri semble en revanche se réserver la conception globale du décor et du mobilier qu'il réalise souvent lui-même (peinture murale, sculpture, sgraffite, ferronnerie d'art, menuiserie, mosaïque...). Après la Seconde guerre mondiale, avec son fils architecte Éric, il participe à la reconstruction de Maubeuge sous l'autorité d'André Lurçat.
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Auteur :
Lafitte Jeanarchitecte, ingénieur attribution par sourceLafitte Jean
Architecte, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris, et l'un des derniers élèves d'Eugène Viollet-le-Duc. Né à Paris en 1853. Il est actif principalement dans la bassin de la Sambre, l'Avesnois et la Thiérache de 1880 à 1926. Il est le père de deux architectes (Jacques et Henri), d'un peintre (Paul, mort à Verdun) et grand-père d'un architecte (Éric, fils d'Henri). Il meurt en 1928 et est enterré à Mondrepuis dans l'Aisne.
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Auteur :
Le terrain avait conditionné l'emplacement et la forme des bureaux, situés entre une voie ferrée et d'autres bâtiments. L'édifice est de plan carré à deux niveaux en brique, planchers en béton et châssis des baies en béton armé. La brique de parement est utilisée pour l'élévation antérieure qui est rythmée par sept travées, marquées par des contreforts. La porte d'entrée est soulignée par un auvent en plein cintre. Le tympan est décoré d'une ferronnerie représentant saint Éloi, patron des métallurgistes. Les bureaux sont installés autour de l'escalier central tournant à volées droites. Un ascenseur était prévu, mais n'a jamais été installé. La porte en ferronnerie aux initiales SFV (Sculfort Fockedey Vautier) a, en revanche, été réalisée. Les cloisons des bureaux sont recouvertes de céramique (verte et bleue) dans la partie basse et sont vitrées dans la partie supérieure.
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Murs
- brique
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
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Techniques
- ferronnerie
- céramique
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Représentations
- saint
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Précision représentations
Le tympan de la porte d'entrée est décoré d'une ferronnerie représentant saint Éloi en évêque dans un médaillon.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Périodiques
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MARCILLY P., Bureaux d'Établissements industriels à Maubeuge. La Construction moderne, 1927, n°32
pp. 369 à 374. -
La Reconstitution des régions dévastées : Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Maubeuge (1918-1921). Le Monde illustré, Paris, Imprimerie E. Defossés, 15 mars 1921, tome 3.
p. 58.
Lien web
- Dossier d'origine numérisé.
- Les anciens bureaux Sculfort sur le site Internet La Malle maubeugeoise, plateforme du patrimoine de la ville de Maubeuge [consulté le 26/06/2023].
- MARCILLY, Pierre. Bureaux d'établissements industriels à Maubeuge par MM. Lafitte et ses fils. La Construction Moderne, quarante-deuxième année, 8 mai 1927. [consulté le 03/11/2023]
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).