Dossier d’œuvre architecture IA02010921 | Réalisé par
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • enquête thématique régionale, La première Reconstruction
  • patrimoine de la Reconstruction
Ecole maternelle André-Boulloche de Fargniers
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
  • Commune Tergnier
  • Lieu-dit Fargniers
  • Adresse boulevard des Déportés , place Carnegie
  • Précisions anciennement commune de Fargniers
  • Dénominations
    école maternelle
  • Appellations
    école maternelle André-Boulloche
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    logement

Le plan de la place publié en 1922 figure à cet emplacement une pouponnière et un logement pour les institutrices, qui présente une disposition différente. L'article publié en 1927 indique que l'école maternelle et le logement de la directrice et des adjointes de celle école vont bientôt être achevés. Le projet prévoit une "école maternelle à trois classes de 9 mètres sur 7 mètres et 4 m. 50 de hauteur, avec éclairage bilatéral. Elles sont comme dans les autres groupes scolaires desservies par un large couloir servant de vestiaire et de lavabo. A une extrémité de ce vestibule se trouvent les w.-c., dont les murs ont un revêtement de faïence ; ils sont pourvus de sièges ; ils contiennent une baignoire avec chauffe-bains pour les enfants ayant besoin d'être nettoyés. A l'autre extrémité existe une salle de repos avec petits lits. [...] Le logement de la directrice et des adjointes forme un charmant pavillon, aux pièces spacieuses, aux larges baies, avec tout le confort moderne".

L'école est construite entre 1927 et 1931 par l'entreprise de l'ingénieur Paul Ferré, comme l'indique la plaque fixée sur le mur sud de l'école. Les cartes postales des années 1930 montrent la présence d'un petit bâtiment de plan hexagonal largement ouvert sur la cour (baies vitrées) et éclairé de hublots, couvert d'un toit terrasse et d'une pergola.

Ce petit bâtiment est détruit en 1960 pour permettre la construction d'un nouveau pavillon à étage (logements) et d'un second en rez-de-chaussée.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle, 3e quart 20e siècle
  • Auteur(s)

L'édifice occupe un vaste terrain à l'ouest de la place. Il comprend un bâtiment principal à usage de classe, orienté sur le boulevard des Déportés, deux bâtiments à usage de classe fermant la cour de récréation au nord, enfin une maison au sud. L'accès principal de l'école s'effectue actuellement depuis la place Carnegie.

Le bâtiment principal est construit en briques (enduit en partie supérieure) et couvert d'ardoises. Il compte un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. L'entrée principale (côté boulevard des Déportés) est précédée d'un perron et donne accès à un vestibule distribuant deux salles de classe. Sur le mur sud, une porte donne un accès direct à la salle de classe, depuis l'ancien logement de la directrice. De petites ouvertures indiquent la présence de sanitaires.

Inscription : ECOLE MATERNELLE.

Plaque (mur sud) : TRAVAUX PUBLICS / ET PARTICULIERS / BETON ARME / Paul Ferré / ingénieur E. P. C. / bureau / 37 rue de la Bienfaisance / Paris / tel : Laborde 1301 et 1302.

Deux bâtiments plus récents sont construits en briques creuses ou parpaings de béton masqués par de la brique de parement (rez-de-chaussée) et un enduit (étage). L'un, en rez-de-chaussée, éclairé de six fenêtres côté rue abrite une salle de classe ou un préau ; le second, à étage carré sur l'angle, dispose d'un accès depuis la rue et d'un accès aux logements de l'étage, côté boulevard.

Ces bâtiments sont reliés entre eux par des bâtiments en rez-de-chaussée.

La maison d'habitation (au sud) ouvre au nord vers l'école. Elle construite en briques (enduit en partie haute) et couverte d'ardoises (demi-croupe et toiture débordante). Elle compte un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré et dispose d'un petit jardin à l'est (côté place). L'entrée principale depuis le jardin est signalée par un porche dans oeuvre ; le séjour est éclairé par un bow-window. La maison abrite actuellement une association Les caves à musique.

  • Murs
    • brique
    • béton parpaing de béton enduit
  • Toits
    ardoise
  • Techniques
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 1998/12/01
  • Précisions sur la protection

    Bâtiments suivants de la place : l'hôtel de ville en totalité ; l'ancienne salle municipale en totalité ; les façades et toitures de l'ancien bureau de poste, du bâtiment de la pompe, de l'école maternelle, de l'ancienne école des filles et de l'ancienne école des garçons, de l'ancien pavillon des institutrices de l'école maternelle, de l'ancien logement des instituteurs et de celui des institutrices, du Foyer Carnegie, de l'ancien dispensaire ; le monument à Andrew Carnegie au centre de la place (cad. 300 AK 119, 121 à 123, 126, 128, 331 à 334) : inscription par arrêté du 1er décembre 1998.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • La Technique sanitaire et municipale : hygiène, services techniques, travaux publics.

    "Ville de Fargniers. Place Carnegie". 1927, p. 345-347.
  • Conciliation internationale. Les Réparations. Les ruines de Fargniers et la dotation Carnegie. Introduction de M. d'Estournelles de Constant, sénateur président du centre européen de la dotation Carnegie. Bulletin trimestriel N° 3. Dépôt des publications de la conciliation. Rue Fontevrault, LA FLÈCHE (Sarthe), 1922.

Annexes

  • Ville de Fargniers - La Technique sanitaire et municipale : hygiène, services techniques, travaux publics (1927)
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017, 2022
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble