Chercheur associé.
Dossier d’œuvre architecture IA02002916
| Réalisé par
- patrimoine industriel, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
Cité ouvrière Ducret à Saint-Quentin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Saint-Quentinois - Saint-Quentin
-
Commune
Saint-Quentin
-
Lieu-dit
faubourg d' Isle
-
Adresse
rue Jean-Richepin
,
rue Colette
,
rue Albert-Daltroff
-
Cadastre
2004
BV 933 à 959, 990 à 1041, 1377, 1378 ;
2005
AB 33 à 93, 98 à 106
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Précisions
oeuvre située en partie sur la commune Harly
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Dénominationscité ouvrière
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AppellationsDucret
-
Parties constituantes non étudiéesrue
En 1924, M. Effroy fait édifier un ensemble de 9 logements par l'architecte André Finot au début de l'actuelle rue Jean-Richepin. A partir de 1926, les Frères Ducret, entrepreneurs en bâtiment à Saint-Quentin, débutent un programme de construction d'habitations à destination de la population ouvrière de la ville. Ils font appel alors à l'architecte Léo Polin, auquel ils avaient fait appel trois ans plus tôt pour un petit programme de logements ouvriers à proximité immédiate de leurs ateliers (étudié). Les terrains choisis bordent la rue Jean-Richepin, marquant la limite entre les communes de Saint-Quentin et d'Harly situé entre deux usines textiles : à l'ouest la filature Vandendriessche, à l'est l'usine de broderie mécanique Daltroff (étudiées). Dès 1928, les constructions s'étendent, nécessitant le percement de l'actuelle rue Colette, puis celui de la rue Albert-Daltroff, sur la commune voisine d'Harly. Les Frères Ducret édifient ainsi entre 1926 et 1930 environ 120 habitations, vendues en accession à la propriété. La cité est complétée durant la même période par une vingtaine d'autres habitations, suivant le même programme, pour le compte d'autres investisseurs qui se joignent aux frères Ducret : Madame Mondot, le Docteur Poreaux (douze habitations réalisées par l'architecte Georges Tessier), Madame Veuve Lobjois, etc. La cité, composée de près de 150 habitations, reste néanmoins homogène, si l'on excepte la première campagne de construction de M.Effroy, et porte rapidement le nom des principaux initiateurs du projet : la cité Ducret.
-
Période(s)
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
-
Dates
- 1924, daté par source
- 1926, daté par source
- 1928, daté par source
-
Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
- Personnalité : commanditaire attribution par source
Les logements bâtis principalement par les Frères Ducret sont composés d'une cave, d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré. Construits en brique, ils sont accolés, formant ainsi de longues barres bordant les rues Colette, Jean-Richepin et Albert-Daltroff. Ils sont couverts de toits à longs pans, dont la ligne de faîtage subit de nombreuses ruptures en raison de la déclivité du terrain. Les toitures sont principalement en tuile mécanique, plus rarement en fibro-ciment ou matériaux synthétiques. Chaque logement était constitué initialement de quatre pièces, à raison de deux par niveau. Les maisons construites par M. Effroy contrastent avec la simplicité des maisons plus tardives des frères Ducret. Au nombre de neuf, elles sont aussi accolées. Elles se composent de caves, d'un rez-de-chaussée, surmonté d'un étage carré et d'un étage de comble. Elles sont couvertes d'un toit à longs pans en ardoise. Construites en brique enduite, ces habitations peuvent être distinguées suivant trois traitements alternés des façades antérieures. Ainsi, si l'on observe la travée centrale des habitations, trois combinaisons existent : soit un arc segmentaire en brique au rez-de-chaussée, puis un linteau droit pour la baie de l'étage carré dotée d'un balcon (porte-fenêtre), puis un arc en plein cintre pour la baie des combles ; soit un linteau droit au rez-de-chaussée, puis un arc en plein cintre à l'étage et un balcon, puis à nouveau un linteau droit pour la baie des combles dont la lucarne-pignon est traitée en faux pan de bois ; soit un arc segmentaire au rez-de-chaussée, un linteau droit à l'étage puis un arc en mitre pour les combles, avec une demi-croupe pour la lucarne. Ces façades sont soulignées de bandeaux de brique ou de panneaux de céramique polychrome, et ornées d'éléments décoratifs en céramique zoomorphes (grenouilles), végétaux (feuille d'acanthe, iris, etc.), ou géométriques (cabochons). Les baies de l'étage sont munies de garde-corps Art Déco en ferronnerie.
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Murs
- brique
- enduit
-
Toitsardoise
-
Étagessous-sol, 1 étage carré, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans
- demi-croupe
-
Typologiesdispositif mitoyen ; 120 logements de trois types ; pignon sur rue et demi croupe
-
Techniques
- céramique
- ferronnerie
-
Représentations
- ornement géométrique
- iris
- feuille
- animal
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
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- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
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- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
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- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
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Documents d'archives
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AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean-Richepin.
1924 - M. Effroy - 9 maisons ; 1926 - Ducret - 17 maisons ; 1926 - Docteur Poreaux - 12 maisons ; 1926 - Veuve Lobjois - 3 maisons ; 1928 et 1929 - Ducret - 27 maisons ; n.d. - Mme Mondot - 3 maisons -
AD Aisne. Série P ; 4 P 371 - Matrices cadastrales d'Harly.
Cases 159 à 165 - René Ducret
Documents figurés
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Monsieur Effroy à Saint-Quentin - Plan d'ensemble. Plan, tirage, 1 : 50, 48 x 35 cm, [1924], par Finot André (architecte). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
-
Monsieur Effroy - Reconstruction de 9 immeubles à Saint-Quentin - [façade]. Plan, tirage, 1 : 50, 55 x 39,5 cm, 18-03-1924, par Finot André (architecte). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
-
Construction de 23 maisons rue Nouvelle - Saint-Quentin. Plan, tirage, 34 x 31 cm, [1928] (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
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Propriété de Monsieur René Ducret - 23 maisons semblables. Plan, tirage, 1 : 50, 50,5 x 59 cm, [1928] (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
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Propriété de MM. Ducret et Cie à St-Quentin - Construction de 17 maisons ouvrières. Plan, tirage, 1 : 500, 33 x 60 cm, [1927] (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
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Propriété de Messieurs Ducret Frères - Groupe de 6 maisons. Plan, tirage, 1 : 50, 68 x 34 cm, n.d., par Polin Léo (architecte). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
-
Propriété de Mr Poreaux à Saint-Quentin - Plan d'ensemble [12 maisons ouvrières]. Plan, tirage, 1 : 200, 35,5 x 55 cm, [1926], par Tessier Georges (architecte). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
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Propriété de Mr Poreaux - Groupe de 6 maisons ouvrières - St-Quentin - Type AB. Plan, tirage, 1 : 50, 45,5 x 33,5 cm, [1926], par Tessier Georges (architecte). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
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Propriété de Mr Poreaux - Groupe de 6 maisons ouvrières - St-Quentin - Type C. Plan, tirage, 1 : 50, 33,5 x 35 cm, [1926], par Tessier Georges (architecte). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire : casier sanitaire. Dossier n° 347 - rue Jean Richepin).
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Les usines V & F - Filature de coton - rue de Guise [vue aérienne - détail]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 10).
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[Vue aérienne du site vers 1989]. Photogr. pos., coul., n° 31, 17,5 x 24,5 cm, [1989] (BM Saint-Quentin. Fonds local : photographies aériennes).
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Route de Guise - Cité Ducret [vue aérienne - détail]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 11).
Date(s) d'enquête :
2005;
Date(s) de rédaction :
2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Fait partie de
A rapprocher de
(juxtaposé)
Ancienne broderie mécanique Daltroff, usine de la Société Industrielle et Technique pour l'Electricité, Ateliers de Constructions Electriques de Delle, puis de la Sté UNELEC, puis Laboratoire GE-Power Controls et ateliers MECA-ELEC
Commune : Harly
Adresse : 1572 rue de Guise
Adresse : 1572 rue de Guise
(juxtaposé)
Ancienne filature de coton Vandendriessche, puis Caulliez
Commune : Saint-Quentin
Lieu-dit : faubourg d' Isle
Adresse : 155 rue de Guise
Lieu-dit : faubourg d' Isle
Adresse : 155 rue de Guise
(même auteur présumé)
Cité ouvrière Desfossez à Saint-Quentin
Commune : Saint-Quentin
Lieu-dit : faubourg d' Isle
Adresse : 4 à 14 rue, Ernest-Desfossez, 29 à 45 chemin Clastrois
Lieu-dit : faubourg d' Isle
Adresse : 4 à 14 rue, Ernest-Desfossez, 29 à 45 chemin Clastrois
(juxtaposé)
Cité ouvrière Ducret à Saint-Quentin
Commune : Saint-Quentin
Lieu-dit : faubourg d' Isle
Adresse : 2 à 12 impasse Ducret
Lieu-dit : faubourg d' Isle
Adresse : 2 à 12 impasse Ducret
Chercheur associé.