L'édifice, entouré du cimetière, est clos par une grille dont la signature de l'auteur, apparemment arrageois, n'est plus lisible. Entièrement en pierre de taille de calcaire clair pour une partie, en matériau de substitution pour l'autre, l'église est bâtie sur un plan allongé comportant une nef de quatre travées flanquée d'un unique collatéral au sud et d'un choeur s'achevant sur un chevet plat. Surmonté d'un oculus, le portail d'entrée du 13e siècle, dont les ébrasements à colonnes sont ornés de chapiteaux, a donc été remployé. Des restes de polychromie sont encore aujourd'hui perceptibles. Une petite tour occupe le coin sud-ouest de l'édifice. Chaque travée de la nef est ajourée d'une baie cintrée, coiffée d'un gable triangulaire percé d'un oeil-de-boeuf. Le collatéral est accessible par un portail d'entrée aux chapiteaux historiés présentant la vie de saint Pierre (le saint guérissant une infirme, la crucifixion de Pierre). La sacristie occupe le côté sud de l'édifice. Le chevet plat, pourvu d'une baie cintrée à fenêtre trilobée surmontée d'un oculus, est augmenté du clocher à base carrée flanquée de la tour d'escalier au nord-est. L'intérieur de l'église, recouvert d'un enduit blanc, frappe par sa blancheur et la simplicité des éléments arhitecturaux. Le narthex abrite les fonts baptismaux ainsi que le confessionnal. La tribune, supportée par deux piliers à base octogonale, est placée au-dessus du bas-côté sud. Les trois travées de la nef sont séparées par des piliers géminés à décor néo-roman supportant les arcs cintrés. Le choeur, coiffé d'un cul de four, est plus bas que la nef. La charpente en bois apparente est constituée de solives et de poutres supportées par des corbeaux sculptés. Le carrelage repose sur un dallage en ciment. L'ensemble des marches est également composé de ce matériau.