• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Eglise paroissiale fortifiée Notre-Dame d'Aubenton
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Aubenton
  • Adresse rue de l' Eglise
  • Cadastre 1986 B 216
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Précision dénomination
    église fortifiée
  • Vocables
    Notre-Dame

Un prieuré est fondé à Aubenton en 1081 par l'abbaye Saint-Vincent de Laon qui cède la cure à l'abbaye de Saint Michel en Thiérache. La cure est citée dans le cartulaire de celle-ci en 1169. L'église est ouverte au culte en 1176. Les élévations anciennes de l'édifice datent cependant du 13e siècle, tout particulièrement la façade occidentale avec son portail cintré en tiers point, les deux chapelles en voûte d'ogives et à liernes et tiercerons du transept. Elle est incendiée en 1521 lors de la prise de la ville par le duc de Nassau. Une première campagne de restauration a lieu, en particulier dans le croisillon sud. Les éléments de fortification dans le clocher datent vraisemblablement de cette période. En 1648 elle est de nouveau dévastée et en 1650, lors de l'occupation espagnole, l'incendie de la flèche provoque l'effondrement partiel du clocher. Une campagne de restauration importante a lieu dans la 2e moitié du 17e siècle avec la mise en place en 1683-1685 du plafond lambrissé de la nef sous les auspices de Mademoiselle de Guise comme en témoignent les armoiries qui figurent au centre et la date portée de 1685. Une campagne de restauration a lieu en 1781, concernant la charpente et le clocher dont la partie haute est arasée de près de 8 mètres. Les voûtes de la chapelle de Saint-Nicolas sont également reconstruites en brique. Entre 1812 et 1838 des campagnes successives de restaurations et réparations touchent la nef, la flèche et les couvertures, la mise en place de nouveaux enduits aboutit à la destruction de peintures monumentales médiévales alors découvertes dans le transept. En 1840, le plafond de la nef est repeint par Paul Moine-Letellier, les piles de la croisée du transept sont reprises. A l'instigation du chanoine doyen d'Aubenton Emile Turquin, le choeur, le transept et les bas-côtés vont être reconstruits au cours du 4e quart du 19e siècle. En 1883-84 les deux chapelles absidiales sont reconstruites par l'architecte A. Bègue et l'entrepreneur Thomas, tous deux rémois. En 1893, une nouvelle campagne de travaux, grâce aux libéralités de Flore Dapremont, aboutit à la reconstruction du bas-côté sud, toujours sur les plans de Bègue. Le 17 novembre 1894 le conseil municipal approuve les projets, datés du 31 mars 1894 des architectes rémois Bégue et Ernest Kalas de reconstruction du choeur, dont le devis s'élève à 18 675 francs. La nécessité d'acquérir des terrains retarde les travaux qui ne s'engagent réellement qu'en mai 1897 avec le même entrepreneur Thomas et s'achèvent en 1899. En 1895, le chanoine Turquin avait fait reconstruire le bas-côté nord. Le bombardement du 15 mai 1940 endommage particulièrement le bas-côté sud et provoque la destruction des verrières. L'édifice est restauré en 1952 par l'architecte Witterkoert.

Elévations de l'édifice en pierre de taille calcaire moyen et grand appareil. Essentage d'ardoise sur le clocher qui comporte une flèche polygonale. Toit en appentis sur les bas-côtés sud et nord. Pignon découvert sur la façade occidentale, pignon couvert sur le transept. Croupe polygonale sur le chevet.

  • Murs
    • calcaire
    • essentage d'ardoise
    • pierre de taille
    • moyen appareil
    • grand appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
    • fausse voûte d'ogives
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • flèche polygonale
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe polygonale
    • pignon couvert
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
  • Typologies
    église fortifiée
  • Techniques
    • céramique
    • sculpture
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • ornement végétal
    • animal fantastique
    • dragon
    • tête d'homme
    • soldat
  • Précision représentations

    Le tympan trilobé du portail nord du clocher est orné des tables de la Loi entouré d'une croix et d'une crosse épiscopale avec des épis de blé, des grappes de raisin et des palmes. Les colonnettes du transept sud comportent des chapiteaux à crochets. Les culots du bas-côté sud sont ornés de représentations fantastiques animales et végétales (dragon, animal fantastique tenant dans sa gueule des rinceaux d'acanthe) . Les quatre culots de la croisée du transept présentent chacun un décor figuré différent : une tête de chevalier revêtu d'un haubert, un animal fantastique diabolique, une tête masculine enturbanné, enfin un dragon ou une chimère.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    clocher, portail, plafond
  • Protections
    classé MH, 1994/09/30
  • Précisions sur la protection

    Cet arrêté se substitue à l'inscription du 16 juillet 1987.

  • Référence MH

Annexes

  • Documentation
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
Articulation des dossiers
Fait partie de