Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, Somme
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Ailly-le-Haut-Clocher
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Commune
Pont-Remy
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Adresse
15 rue du Général-Leclerc
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Cadastre
2012
AL
334
L'ancienne emprise de l'usine s'étendait sur les parcelles suivantes : 2012 AL 80, 104, 108-110, 119, 281-282, 307-308, 312, 331-333, 442. ;
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Dénominationsfilature
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Précision dénominationfilature de jute
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AppellationsSaint Frères , dite Usine du Haut
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Destinationsentrepôt industriel
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesconciergerie, cour, atelier de fabrication, magasin de commerce, logement d'ouvriers, jardin ouvrier
L'usine Saint Frères
La filature de jute est créée en 1886, en complément du tissage situé de l'autre côté de la rivière de Somme. Rapidement, entre 1890 et 1892, le site fait l'objet d'importants travaux de construction , puis entre 1906 et 1907. Le 30 juin 1930, après une période économique particulièrement défavorable, Saint Frères prend la décision de fermer la filature de Pont-Remy, qui, de surcroît ne présentait pas une disposition pratique des bâtiments. Les huit bâtiments, dont les plus importants étaient évidemment l'atelier de préparation des fils, le peignage et la filature proprement dite, formaient avec la salle des machines, la chaufferie et les magasins un ensemble couver de 8599 m². Ceux-ci sont alors utilisés comme dépôt de matériel pour la société. En 1941, une partie est affectée par l'occupation allemande : le matériel présent est alors systématiquement détruit ou endommagé. Le site est aujourd'hui exploité par l'entreprise Gervois.
L'équipement industriel
En 1887, la filature est équipée de métiers à filer Boyl de Glasgow qui fonctionnent grâce à une machine à vapeur de 1500 cv et d'une chaudière qui était déjà en usage auparavant, timbrée à 5 kg, et provenant du constructeur Fontaine à Lille. En 1891, la filature de lin est équipée de deux chaudières du constructeur écossais Duncan Stewart à Glasgow et d'une autre chaudière, timbrée à 8 kg, construite par la Compagnie des Forges d'Audincourt. En 1902, l'usine est équipée de six chaudières Galloway et d'un réchauffeur de 384 tubes développant une surface de chauffe de 380 m carré. En 1905, Saint Frères fait installer une nouvelle chaudière du constructeur Meunier et Cie à Fives Lille. En 1912, une partie des ateliers est alimentée par un moteur électrique de 250 cv, de la Société Alsacienne.
Approche sociale et évolution des effectifs
Le 13 janvier 1914, une grève affecte la filature, où 50 ouvrières se plaignent de leur conditions de travail et de la mauvaise qualité de la matière première qui ne leur permet pas d'atteindre leurs objectifs. Elles cessent le travail pour se rendre directement à Flixecourt rencontrer Pierre Saint, qui leur donne gain de cause rapidement. En En 1930, le personnel de la filature est partiellement transféré à l'usine des Moulins-Bleus de l’Étoile.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1892, daté par source
- 1907, daté par source
La disposition des différents bâtiments qui composaient le site a été en grande partie perdue à la suite de la démolition de la filature, du peignage, des magasins et de la salle des machines avec sa cheminée. Il ne subsiste aujourd'hui que l'atelier de préparation des fils, construit en brique, qui se développe sur un ensemble de dix travées en rez-de-chaussée. La façade sur rue qui s'étend le long de la rue du Général Leclerc présente une succession de pignons, éclairés en partie supérieure d'oculus. Chaque travée est couverte de toit à longs pans en tuile mécanique, rehaussés de sheds, qui courent sur la longueur en réservant les extrêmités.
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Murs
- brique
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Toitstuile mécanique
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Étagesrez-de-chaussée
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Couvertures
- shed
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Escaliers
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Énergies
- énergie thermique
- énergie électrique
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
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- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
Documents d'archives
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AD Somme. Série S ; 99 S 635/4. Pont-Remy, cours d'eau et usines, 1835-1849.
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AD Somme. Série W ; 71 W 172. Dommages de guerre de la Seconde Guerre mondiale, Pont-Rémy. Rapport d'expertise sur les établissements industriels, 1945-1954.
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AD Somme. Série W ; 71 W 173. Dommages de guerre de la Seconde Guerre mondiale, Pont-Rémy. Mémoire de travaux de reconstructions d'expertise sur les établissements industriels, 1945-1955.
Bibliographie
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LEFEBVRE, François. Une famille d'industriels dans le département de la Somme de 1857 à la veille de la Seconde Guerre mondiale : Les Saint. Approche d'une mentalité patronale. Lille : Atelier National de Reproduction des Thèses, 2000. Th. doct : Histoire : Amiens université de Picardie Jules Verne : 1998.
p. 351 ; p 386.
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.