Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
- inventaire topographique, canton de Noyon
- patrimoine industriel, arrondissement de Compiègne
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays Noyonnais - Noyon
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Commune
Pont-l'Évêque
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Lieu-dit
la Briqueterie
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Adresse
222 rue du Mont-Renaud
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Cadastre
1982
AB 227, 1
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Dénominationsbriqueterie
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Parties constituantes non étudiéesfour industriel, hangar industriel, cheminée d'usine, voie ferrée
La briqueterie, située à l'écart de la commune de Pont-l'Evêque, près du canal et de la voie ferrée, est mentionnée à partir de 1892. Elle appartient à l'époque à Albert Lefebvre qui l'exploite jusqu'en 1914. Avec la Première Guerre mondiale, le site et ses bâtiments abritent un dépôt de munitions du 6e Corps d'Armée. Devenu un site stratégique, situé près du Mont-Renaud, l'usine est en grande partie détruite en 1918. Après le conflit, Lefebvre se lance dans la reconstruction complète de son usine, pour répondre aux besoins en matériaux que la situation exige et rachète parallèlement plusieurs autres briqueteries dans les villages périphériques de Noyon. La date de 1919, portée sur la cheminée, marque la rapidité avec laquelle l'établissement est reconstruit. A l'époque, il se compose d'un four de cuisson de type Hoffmann comportant au moins cinq entrées, six rangées doubles de halles de séchage, d'un logement de briquetier et de cinq habitations réservées aux travailleurs saisonniers, venant de Belgique. Vers 1927-1928, la fin de la grande période de reconstruction entraîne la faillite de M. Lefebvre. La briqueterie est reprise par son ancien directeur, Jean Thonnier, qui poursuit l'activité jusqu'en 1936, date à laquelle l'entreprise ferme définitivement ses portes. Les différentes parties constituantes de cette briqueterie sont progressivement détruites, à l'exception d'une partie du four de cuisson, d'un hangar et de la cheminée d'usine.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1919, porte la date
Site desservi par un embranchement ferroviaire en partie visible. Le four de cuisson de type Hoffmann comportait six entrées, avant sa destruction partielle. Seules trois d'entre elles sont aujourd'hui visibles. Le hangar industriel est construit en pan de fer et brique avec pignons en les parties supérieures des pignons en essentage de planches. Ce bâtiment est couvert par une toiture à longs et pignons couverts portée par une charpente métallique apparente. La cheminée d'usine tronconique sur socle circulaire est en brique, haute de 30 mètres environ. Les autres bâtiments, tels que les logements d'ouvriers, le logement patronal, l'atelier de moulage ou les halles de séchage ont été détruits.
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Murs
- brique
- fer
- bois
- essentage de planches
- pan de fer
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Toitstuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée, étage de comble
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Couvrements
- charpente métallique apparente
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Énergies
- énergie thermique
- produite sur place
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Typologiesbriqueterie flamande
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, vestiges, mauvais état
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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