Ce gisant provenant de l'ancien cloître, dit des Macchabées, peut être daté de la fin du 13e siècle, comme le suggère G. Durand (1901). On ne connaît malheureusement pas l'identité du modèle. La composition indique qu'il était très vraisemblablement placé sous enfeu, dont la présence est ainsi attestée dans le cimetière architecturé de la cathédrale. Elle témoigne de la monumentalité des tombeaux de chanoines, dès la fin du 13e siècle, comme celui de Thomas de Savoie, dans la chapelle Notre-Dame de la Drapière. Sa disposé entre deux arcatures aveugles du mur nord du transept nord, lors des réaménagements réalisés au milieu du 19e siècle, lui assigne alors une fonction purement décorative.