Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Amiens métropole
- mobilier et objets religieux
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
-
Commune
Amiens
-
Adresse
Eglise paroissiale Sainte-Anne
,
63 rue Vulfran-Warmé
-
Emplacement dans l'édifice
chapelle de la Vierge
-
Dénominationsautel, retable, lambris de revêtement, statue, clôture
-
Titres
- Le mobilier de la chapelle de la Vierge (autel tombeau, retable, lambris et statues)
Les archives de la congrégation conservées à Paris indiquent que les verrières (étudiées) sont commandées au peintre verrier Nicolas Lorin en 1868. Une subvention de l'Etat, accordée en 1873, doit permettre de réaliser les peintures (étudiées), dont l'exécution est confiée au peintre Charles Crauk. L'ensemble du mobilier est commandé au sculpteur lillois Buisine-Rigot, en 1881. La clôture ou banc de communion est placée dans la chapelle en 1895. L'inventaire de 1904 (cf. sommaire objets mobiliers) en donne une description complète. La chapelle est également ornée d'anges porte candélabres (étudiés), réalisés par les fonderies du Val d´Osne entre 1867 et 1870. Les archives de la congrégation conservées à Paris indiquent que l'autel et accessoires pour la chapelle de la Vierge sont commandés au sculpteur lillois Buisine-Rigot, en 1881. Le tombeau doit être orné d'un bas-relief en tilleul polychrome. Le sculpteur décrit également quatre édicules formant niche et des "lambris unissant les quatre édicules entre eux". Ces édicules doivent contenir des statues, dont l'une existe déjà ; "une autre sera faite en remplacement du saint Joseph supprimé, les autres [...] quand l'argent sera disponible". "Ces édicules seraient ouverts et placés contre les colonnes d'angle qu'ils envelopperaient les laissant voir de haut en bas". Le père Aubert fait modifier l'élancement des couronnements des dais des édicules et des tourelles carrées. La statue de saint Stanislas Kostka est commandée en 1885. La statue de la Vierge est placée en 1895.
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
-
Dates
- 1881
- 1885
-
Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Nord - Pas-de-Calais, 59, Lille
-
Auteur(s)
- Auteur : sculpteur
La chapelle de la Vierge, délimitée par une clôture en bois (fig. 2 à 5) et matérialisée par un emmarchement, occupe le bras nord du transept. De plan pentagonal, elle comprend un autel et un ensemble de lambris à panneaux (étudiés) et à dais, abritant six statues, un ensemble de cinq peintures (étudiées), un ensemble de cinq verrières (étudiées), et deux anges porte candélabres (ensemble étudié de quatre candélabres), identiques à ceux de la chapelle Saint-Vincent de Paul qui lui fait face, dans le transept sud. Deux bancs sont disposés sur les côtés est et ouest de la chapelle (fig. 6 et 7). L'autel tombeau à gradin et tabernacle à ailes formant retable est surmonté d'une statue. Le tabernacle présente la forme d'une façade d'église. Le décor végétal est doré. Le lambris d'appui est surmonté de panneaux figurés (cf. dossier) à volutes végétales ajourées et rythmé par des dais habillant les colonnes des angles de la chapelle et abritant six statues. Certaines moulurations sont soulignées par une dorure. Le bas-relief de l'antependium est polychrome. La statue de saint Jean (a gauche de l'autel) est plus ancienne que les autres.
-
Catégoriesmenuiserie, sculpture
-
Matériaux
- chêne, taillé, peint, doré
- tilleul, taillé, peint, polychrome
-
Iconographies
- Mort de la Vierge
- Immaculée Conception
- saint Louis de Gonzague
- saint Dominique
- saint Jean-Baptiste
- saint Jean
- saint Antoine de Padoue
- saint Stanislas Kostka
- Immaculée Conception
- monogramme
- croix
- étoile
- coeur
-
Précision représentations
La scène (Mort de la Vierge), encadrée par deux statues (ange et saint), occupe l'antependium de l'autel. Les six statues (saint Louis de Gonzagues, saint Dominique, saint Jean-Baptiste, saint Jean, saint Antoine de Padoue, saint Stanislas Kostka) sont placées dans les dais, alternant avec les peintures. La statue de l'Immaculée Conception surmonte l'autel. Le portillon de la clôture est orné d'un décor en relief représentant les deux faces de la médaille de la rue du Bac : Immaculée conception et monogramme M entrelacé d'une croix et surmonté d'étoiles, enfin deux coeurs, l'un enflammé, le second percé d'une épée.
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreÀ signaler
-
Protectionsinscrit MH, 2006/01/19
-
Référence MH
L´aménagement de la chapelle (cf. annexe) est contemporain de la construction de l´église, bénite en 1869, comme l´indiquerait la commande des verrières (étudiées) et la présence des anges porte candélabres (étudiés), réalisés par les fonderies du Val d´Osne entre 1867 et 1870. La commande des peintures (étudiées), en 1873, précède celle du mobilier en bois (étudié) faite en 1881 au sculpteur lillois Buisine-Rigot. La décoration est achevée après la mort du commanditaire le père Aubert, en 1895, date de la pose de la clôture et de la statue couronnant le retable. Elle présente un dispositif (décor et mobilier) identique à celui de la chapelle Saint-Vincent de Paul, qui lui fait face, dans le transept sud, et dont elle ne se distingue que par l´iconographie. Le programme iconographique est scindé en plusieurs niveaux : les sujets des panneaux, ceux des tableaux et des verrières hautes, enfin ceux des statues. Les bancs actuellement disposés dans la chapelle (fig. 6 et 7) se trouvaient initialement dans le choeur, comme l'indique l'inventaire de 1904 (cf. sommaire objets mobiliers). Le mobilier, commandé au sculpteur lillois Buisine-Rigot à partir de 1881, est identique à celui qui est réalisé pour la chapelle Saint-Vincent, aménagée dans le bras sud du transept ; il s'inscrit dans l'ensemble réalisé pour l'église Sainte-Anne d'Amiens, à l'initiative du curé, monsieur Aubert (cf. sommaire objets mobiliers). La description qu'en donne le sculpteur en 1881 montre cependant que le projet a été modifié, le nombre des dais abritant les statues ayant été porté à six. L'ensemble est complété par la statue de saint Stanislas Kostka, commandée en 1885, et par celle de l'Immaculée Conception, placée en 1895. La statue de saint Jean pourrait provenir de l'ancienne église, donnée en 1843.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
-
AP (congrégation de la Mission). Mémoires des travaux. I13/1 mémoire Aubert.
-
AP (congrégation de la Mission). Cahier historique.
p. 33
Documents figurés
-
Eglise Sainte-Anne. La chapelle de la Vierge, photographie, 1er quart 20e siècle (AP Congrégation).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.