Les trois verrières exécutées par l'atelier Bazin en 1880-1881 sont contemporaines du remaniement architectural mené par l'architecte Antoine. La verrière occidentale a été offerte par le maire de la commune, M. Marquis. Son sujet, assez rare, est lié au vocable de l'église. Le choix du Rêve (ou de l'Apothéose ?) de saint Martin et non de la scène plus courante de la Charité peut s'expliquer par la présence d'un tableau d'autel traitant déjà le thème de la Charité de saint Martin. Les deux verrières de l'abside, qui mettent en regard l'apparition du Sacré-Coeur et celle de la Vierge, se rangent pour leur part à une iconographie courante dans le dernier quart du 19e siècle : le même choix se retrouve notamment dans l'église de Talmas, avec deux verrières également commandées à l'atelier Bazin, dont l'une, la Vierge de Lourdes, suit le même carton qu'à Pont-Noyelles (en revanche l'apparition du Sacré-Coeur adopte une toute autre composition).
- inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
- mobilier et objets religieux
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Val de Somme - Villers-Bocage
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Commune
Pont-Noyelles
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Adresse
Eglise paroissiale Saint-Martin
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Emplacement dans l'édifice
baies 1 ;
2 et 11 ;
dans l'abside et la façade occidentale
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Dénominationsverrière
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1880
- 1881
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Stade de création
- répétition
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Picardie, 60, Mesnil-Saint-Firmin
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Auteur(s)
- Personnalité : donateur
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Atelier ou école :
Bazin-Latteux (1846 - 1906)Bazin-LatteuxCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Cet ensemble de trois verrières occupe les deux baies de l'abside (construites au 19e siècle, en plein cintre), et la grande fenêtre de la façade occidentale (16e siècle, en arc brisé). La composition place au centre de la verrière une scène figurée, entourée d'un encadrement ornemental où prédomine la grisaille sur verre (motifs peints au pochoir).
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Catégoriesvitrail
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Structures
- baie libre, en plein cintre
- baie libre, en arc brisé
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Matériaux
- verre, soufflé, polychrome, grisaille sur verre, jaune d'argent, peint au pochoir, émail sur verre, gravé à l'acide
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Précision dimensions
Dimensions approximatives des verrières de labside : h = 350, la = 130. Dimensions approximatives de la verrière occidentale : h = 300, la = 170)
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Iconographies
- scène historique, Sacré-Coeur, sainte Marguerite Marie Alacoque)£scène historique
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Précision représentations
Baie 1 : Apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous dans la grotte de Lourdes. Baie 2 : Apparition du Sacré-Coeur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque. Baie 11 : saint Martin est couronné par le Christ trônant, en présence d'un ange.
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Inscriptions & marques
- date, peint, sur l'oeuvre
- signature, peint, sur l'oeuvre
- inscription concernant l'iconographie, peint, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Date et signature au bas de chaque verrière : M. Bazin, Mesnil-saint-Firmin, 1880 (baies 1 et 2) et 1881 (baie 11). Inscription latine sans doute faussée par une restauration, en baie 11 : UNIC REINIBUS QUI SERVIUN (T) DOMIN.
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État de conservation
- oeuvre restaurée
- plombs de casse
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Précision état de conservation
La verrière de la baie 11 a été restaurée. On remarque quelques pertes de grisaille sur la Vierge de Lourdes en baie 1, et quelques plombs de casse au bas de cette verrière.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
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Atelier et fabrique de verrières peintes.
Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862) fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée à Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.
D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995. p. 34-35.