Dossier non géolocalisé
A l'occasion de la reconstruction du choeur par l'architecte Delefortrie en 1873, une campagne de vitraux fut confiée à l'atelier Bazin-Latteux de Mesnil-Saint-Firmin.
La rose axiale, oeuvre de l'atelier Bazin-Latteux (1873), est consacrée au saint patron de l'église, saint Eloi, représenté à la fois comme évêque (par son vêtement) et comme orfèvre (ses outils sont figurés dans la partie droite de la scène).
Le médaillon central porte une scène figurée, les lobes qui l'entourent sont ornementaux. Le traitement de la scène centrale s'apparente plus à la peinture sur verre qu'au vitrail proprement dit.
Dimension approximative : d = 120.
Sujet du médaillon central : saint Eloi distribue son travail d'orfèvrerie aux pauvres. Les autres parties de la verrière sont occupées par une ornementation végétale à base de trèfles et de feuilles d'acanthe stylisés.
L'atelier Bazin fut très actif dans la région pendant toute la seconde moitié du 19e siècle. La raison sociale Bazin-Latteux correspond à la période 1872-1877.
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
Atelier et fabrique de verrières peintes.
Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862) fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée à Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.
D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995. p. 34-35.