Louis Victor Bougron, peintre français (1798-1886). L'oeuvre daterait de 1843 selon l'abbé Dusautoir. Ce relief se trouvait autrefois au centre de l'ancien autel de la chapelle. Il fut transporté dans la famille Herbout de Stapande avec l'ancien autel lors de la restauration de cette chapelle et fut replacé le 2 février 1902 (la famille conserva l'autel).
Dossier d’œuvre objet IM62002978
| Réalisé par
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- mobilier et objets religieux, enquête externe
- mobilier et objets religieux, objets mobiliers de la ville de Saint-Omer
Haut-relief : Notre-Dame du Mont-Carmel
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer - Saint-Omer
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Commune
Saint-Omer
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Emplacement dans l'édifice
bas-côté nord, chapelle latérale nord du choeur (dite de la Sainte-Vierge), mur nord
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Dénominationshaut-relief
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Titres
- Notre-Dame du Mont-Carmel
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1843
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Auteur(s)
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Auteur :
Bougron Louis-VictorsculpteurBougron Louis-VictorCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Sculpture en haut-relief peint d'un badigeon gris clair avec rehauts dorés. Le socle est figuré par des nuées est recouvert de peinture argentée.
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Catégoriessculpture
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Matériaux
- bois, peint
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Précision dimensions
h = 250 ; la = 100. Dimensions approximatives.
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Iconographies
- Vierge à l'Enfant
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Précision représentations
La Vierge tient un sceptre dans sa main droite.
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Inscriptions & marques
- signature, gravé
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Précision inscriptions
Signature (sur le nuage, à droite) : L. V. BOUGRON.
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État de conservation
- mauvaises conditions de conservation
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsinscrit au titre objet, 1980/01/28
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Précisions sur la protection
17. Notre-Dame du Mont-Carmel. Statue. Bois sculpté peint en blanc, rehaussé de dorure et d'argenture. 1843, par Louis-Victor Bougron (1798-1886). Hauteur : 2,50 m environ. Largeur : 1,00 m environ. Choeur, chapelle latérale nord, fixée au mur nord.
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Référence MH
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville de Saint-Omer
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Date(s) d'enquête :
1997;
Date(s) de rédaction :
2010
(c) Monuments historiques
(c) Commune de Saint-Omer
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Sculpteur français (Paris, 1798- Versailles (Yvelines), 1879), Bougron suit d’abord les cours de l’École des Arts et Métiers de Chalons. Il commence sa carrière en 1817, comme attaché dans l’administration. Puis en 1821, il change de voie et se consacre à la sculpture. Il suit d’abord l’enseignement de Charles Dupaty puis en 1823, entre à l’École des Beaux-Arts. Bougron débute au Salon de 1824 et obtient à cette occasion une médaille de deuxième classe (Spartiate Orthryadès mourant pour sa patrie).
En 1831, il exécute Pépin descendant l’arène pour combattre un lion, œuvre remarquée par Louis-Philippe qui l’engage à la réaliser en marbre. La direction des Beaux-arts ne donne pas suite à cette commande. Bougron réclame avec insistance cette commande et, en réaction à plusieurs refus, publie en 1832 un pamphlet contre le comte de Forbin, directeur des musées royaux. Ce texte fait scandale et Bougron est rayé de la liste des sculpteurs habilités à recevoir des commandes publiques. Furieux, il provoque alors en duel le directeur général des Musées, qui s'empresse de déclarer n'avoir jamais voulu porter préjudice à l'artiste et promet de réparer le tort qu'il avait pu lui causer involontairement. Le groupe du Roi Pépin n'est finalement jamais sculpté en marbre mais Bougron est gratifié par la suite de quelques commandes royales.
Il séjourne à Arras de 1847 à 1853. Il ouvre en décembre 1847 un atelier rue Saint-Jean-en-Ronville ainsi qu'un cours de sculpture et de dessin. C'est ainsi qu'il forme le potier et sculpteur Charles Nonjan, le sculpteur Jean Robert, le marbrier Émile Bouchez, l'ébéniste Louis Montigny et le menuisier Édouard Faubon.
Son atelier livre le fronton du palais de justice de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) (bas-relief de 14 m achevé en 1852) ainsi que les statues de Napoléon Ier et de Charlemagne commandées par le ministre de l'Intérieur en 1852 et mises en place en 1855. Il participe en 1848-1849 au chantier de la chapelle Sainte-Mélanie à Ferfay (Pas-de-Calais).
En 1868, il réside à Versailles (Yvelines). Il y vit encore en 1875 lorsqu'il expose pour la dernière fois au Salon. Il y meurt en 1879.
Bibliographie : MARCHAL, Gaston-Louis, WINTREBERT, Patrick. Arras et l'art au XIXe siècle : dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, photographes, critiques et amateurs d'art (1800-1914). Arras : Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais, 1987, pp. 33-34.