L’histoire de l’ameublement de l’église avant la Révolution n’est pas connue en l’état des recherches actuelles. Rares sont les éléments provenant de l’Ancien Régime. L’incendie de l’église en 1783, relevé par L. Graves (1836) a pu détruire une partie du mobilier ancien. Les seuls témoins de cette période sont les statues en bois polychrome de la Vierge à l’Enfant et de saint Rémi qui remontent au 18e siècle. Il ne reste rien de l’ancien maître-autel qui avait certainement été installé au cours du 18e siècle comme l'atteste le style du tabernacle présent dans la sacristie. Le Christ en croix accroché dans le sanctuaire a pu être réalisé au 18e siècle (datation stylistique). D’après l’inventaire du mobilier de 1905, il proviendrait de la chapelle du cimetière.
Après l’incendie dont il est difficile d’estimer les dégâts et la Révolution, le mobilier de l’église s’enrichit. De nombreux éléments aujourd'hui présents dans l'église datent du 19e siècle. Deux ciboires conservés dans la sacristie sont acquis autour de 1800. D'importants éléments sont intégrés à l'église dans la 2e moitié de ce siècle : le confessionnal, les fonts baptismaux, le chemin de croix et plusieurs statues en plâtre polychrome installées dans la nef.
Dans la première moitié du 20e siècle, plusieurs statues en plâtre polychrome sont acquises (notamment sainte Thérèse de Lisieux, sainte Bernadette et sainte Jeanne d’Arc). Les verrières remontent au milieu du 20e siècle. Après le concile de Vatican II, un nouvel autel et des pupitres sont installés. C'est certainement à cette époque que la chaire à prêcher disparaît.
Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).