Les périodes d'ameublement sous l'Ancien Régime n'ont pas pu être précisées en l'état des connaissances actuelles. Plusieurs objets antérieurs à la Révolution sont néanmoins conservés. Sont attribuables au 15e siècle les fonts baptismaux aux armes des seigneurs de Choqueuse, le bénitier (classé MH en 1913), ainsi qu'une croix avec un Christ en cuivre (classé MH en 1913 et disparue). Les statues en bois de sainte Catherine et d'un saint évêque, de style art populaire, remontent probablement au 16e siècle. Le Christ en croix de la poutre de gloire peut être attribué au 17e siècle (datation par le style).
Il faut attendre le 2e quart du 19e siècle, en lien avec la reconstruction de la nef, pour que de nombreux objets encore présents aujourd'hui intègrent l'église. Le maître-autel avec son retable et son tableau encastré, ainsi que l'autel secondaire de la Vierge (un second devait lui faire pendant), datent de cette période. L'huile sur toile intégrée dans le retable est inspirée du Cantique des Cantiques (6.10) et représente la Vierge allongée dans son temple, accompagnée d'un ange tenant une banderole portant la citation du cantique: "Belle comme la lune. Brillante comme le soleil. Forte comme deux armées qui se combattent". Dans le cadre de ces campagnes de travaux, la chaire à prêcher et le confessionnal sont installés.
À la suite des travaux de la nef et du percement de nouvelles baies, quatre verrières sont installées. Parmi celles encore présentes, une seule est figurée. L'étaient-elles toutes à l'origine ? Elle représente l'Immaculée Conception et a été posée par Louis Koch à la limite des 19e et 20e siècles, remplaçant peut-être une plus ancienne. Les statues en plâtre de la Vierge et saint Joseph sont disposés de part et d'autre de l'autel dans la 2e moitié du 19e siècle.
Plusieurs éléments rejoignent le mobilier de l'église au cours du 20e siècle. Le tableau de la Vierge en Majesté est accroché après 1904 (non mentionné dans l'inventaire de 1904). Il pourrait donc avoir été réalisé avant cette date, ou être une copie d'un modèle plus ancien. Après la Première Guerre mondiale, une plaque en mémoire des enfants de la paroisse morts pour la France est installée. Le chemin de croix est probablement acquis dans le 2e quart du 20e siècle.
Après le Concile de Vatican II (1962-1965) un nouvel autel est installé, au centre du chœur.
L'ensemble du maître-autel et son tableau sont restaurés dans les années 2000.
Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).