Cette chasuble provient peut-être de la collection d'ornements liturgiques de l'abbé Marsaux qui avait acheté à Paris, une chasuble de satin blanc, brodée de fleurs très brillantes contournées de fil d'argent et semées à profusion sur l'orfroi comme sur le fond. Cette chasuble avait une bande dorsale droite (sans bras de croix), et l'abbé Marsaux la jugeait italienne et la datait du 18e siècle.
On ne peut affirmer qu'il s'agit de celle-ci mais le style du décor, et notamment les très riches broderies de soie polychrome, évoquent bien certaines pièces provenant d'Italie du Nord ou d'Allemagne du Sud.