Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- patrimoine de la Reconstruction, La première Reconstruction
- enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
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Commune
Boussois
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Adresse
Église paroissiale Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces
,
rue Anatole-France
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Emplacement dans l'édifice
troisième travée des deux bas-côtés
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Dénominationsconfessionnal
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Titres
Les deux confessionnaux aménagés dans l'église de Boussois sont réalisés sur les dessins des deux architectes de l'édifice, les frères Jacques Lafitte (1884-1966) et Henri Lafitte (1888-1966), alors installés à Maubeuge. L'église ayant été achevée en 1928, les deux confessionnaux peuvent être datés de la même année.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1928, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lafitte Henriarchitecte, concepteur attribution par sourceLafitte Henri
Henri Lafitte est un architecte né en 1888 à Fourmies (Nord) et décédé en 1966 à Mondrepuis (Aisne). De douze à quinze ans, il doit garder le domicile familial pour raison de santé. Il se forme alors précocement à la peinture et à l'architecture au contact de son père (Jean Lafitte, architecte) et de ses frères (Jean-Paul, peintre et Jacques, architecte). Vers 1903, il entre à l'école pratique de Maubeuge où il apprend à travailler le bois et le fer. Il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte en 1922. Il est systématiquement associé à son frère Jacques jusqu'en 1930 environ. S'ils conçoivent ensemble l'architecture d'un bâtiment, Henri semble en revanche se réserver la conception globale du décor et du mobilier qu'il réalise souvent lui-même (peinture murale, sculpture, sgraffite, ferronnerie d'art, menuiserie, mosaïque...). Après la Seconde guerre mondiale, avec son fils architecte Éric, il participe à la reconstruction de Maubeuge sous l'autorité d'André Lurçat.
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Auteur :
Lafitte Jacquesarchitecte, ingénieur, concepteur attribution par sourceLafitte Jacques
Troisième fils de l'architecte Jean Lafitte (1854-1928), il est ingénieur des Arts et Métiers et architecte agréé. Il travaille dans le cabinet familial de 1910 à 1930 environ. Son frère Henri, architecte, est associé à de nombreuses réalisations entre 1922 et 1930 environ.
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Auteur :
Les deux confessionnaux ont une composition identique. Chacun occupe un renfoncement rectangulaire du mur des deux bas-côtés faisant saillie à l'extérieur de l'église. Les trois parois du renfoncement forment le fond et les côtés du confessionnal. À l'intérieur de cet espace - plus vaste que d'habitude -, deux cloisons de béton, dans lesquelles est ménagé l'habituel guichet, séparent la loge centrale du prêtre et les loges latérales des pénitents. Un chambranle en béton peint en blanc encadre l'accès aux trois loges depuis le bas-côté. La loge du confesseur, mise en valeur par le léger décrochement de sa façade et par le discret fronton qui la surmonte, est close par un battant en bois, peint lui-aussi en blanc et orné d'un décor ajouré destiné à faciliter l'aération. Au centre du battant, des ouvertures, obturées par des pièces de verre cathédrale bleu, laissent pénétrer une lumière tamisée dans cette loge. Son aménagement se complète d'un siège en béton. Chaque confessionnal est couvert d'un plafond en béton.
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Catégoriesmaçonnerie, menuiserie, verrerie
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Structures
- plan, rectangulaire horizontal
- élévation, droit
- travée, 3
- battant, 1
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Matériaux
- béton, moulé coulé, peint, monochrome
- bois, en plusieurs éléments taillé, ajouré, mouluré petit cadre
- verre translucide, bleu, décor verre cathédrale
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Précision dimensions
Chaque confessionnal mesure 260 cm de hauteur, 313 cm de largeur (en façade) et 132 cm de profondeur.
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Précision représentations
Seul le battant de la loge centrale comporte un décor. Les ouvertures obturées par du verre cathédrale bleu dessinent une grande croix latine au centre du battant. De part et d'autre du montant de la croix, douze petits panneaux de bois (deux fois six) comportent un décor ajouré. Ce décor, disposé selon une symétrie rigoureuse, est une variation ornée sur le thème de l'ange dans des nuées. Y participent des anges de face ou de profil, debout ou en vol, bras écartés, ou en prière, ou jouant de la trompette...
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État de conservation
- bon état
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protections
Ces confessionnaux sont très intéressants par leur conception. Il ne s'agit pas de meubles déplaçables mais de deux espaces de l'église prévus dans ce but dès l'origine et simplement aménagés à l'aide d'une façade, de cloisons séparatives et d'un plafond.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Périodiques
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RIVIÈRE, R. L'Église de Boussois (Nord) [en ligne]. La Construction moderne, quarante-cinquième année, n° 38, 22 juin 1930.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6962812m/f488.item
p. 586.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Église paroissiale Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces
Adresse : rue Anatole-France
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.