Le projet de dégagement de l'entrée du chœur et du transept reçoit l'autorisation du ministre des Cultes le 8 décembre 1865. Ce dessein comprend la destruction du troisième jubé de la cathédrale, qui ferme le chœur à l'ouest, et son remplacement par une grille basse en fer forgé, avec deux battants centraux et deux "porte-lumières". Cette nouvelle clôture est destinée à introduire une séparation, sans gêner la vue du maître-autel. La réalisation en est confiée au serrurier parisien J. Everaert, installé 101 rue du Cherche-Midi à Paris. Comme l'indique l'hebdomadaire diocésain, la pose est effectuée à la fin de l'année 1866.

L'évêque demande divers travaux complémentaires, dont la pose d'une grille semblable dans cinq travées du chœur. Cet ouvrage a été vraisemblablement achevé en 1869, car le document qui approuve le compte des derniers travaux de restauration du chœur, daté du 29 août 1871 (AN), précise que la contribution du serrurier Everaert à cette restauration a pris place au cours des années 1866-1869.

La clôture paraît avoir peu souffert des bombardements de la Première Guerre mondiale. Il y manque aujourd'hui la partie occidentale qui fermait l'entrée du chœur, sans doute démontée lors de l'installation d'un autel permettant de célébrer la messe face aux fidèles, après le concile Vatican II. Cet élément de l'ouvrage est néanmoins conservé dans une dépendance de la cathédrale.