Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
- mobilier et objets religieux, la cathédrale de Soissons
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Soissons Agglomération - Soissons-Sud
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Commune
Soissons
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Adresse
Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais
,
place Cardinal-Binet
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Emplacement dans l'édifice
tribune du croisillon sud du transept
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Dénominationsverrière
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Titres
- Apôtres ou prophètes
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Après la Seconde Guerre mondiale, le service des Monuments historiques se préoccupe de poursuivre la restauration des vitraux de la cathédrale, commencée au lendemain de la Première Guerre mondiale. Le programme, dont la réalisation débute dans la décennie 1960, concerne en priorité le déambulatoire et le chœur, puis gagne le transept. Il vise à remplacer les verrières disparues, tout en respectant les coloris et l'échelle de composition des œuvres en place, à poursuivre l'installation de vitraux colorés jusqu'au transept, enfin à réintégrer les quelques éléments subsistants des verrières "médiévales" détruites entre 1914 et 1918. La réalisation de ce projet est confiée à l'atelier Le Chevallier de Fontenay-aux-Roses, dirigé par Jacques Le Chevallier jusqu'en 1967, puis par son fils Guy et l'épouse de ce dernier, Anne.
La date précise de réalisation de cette verrière n'est pas connue. Elle est postérieure à 1980, date à laquelle les éléments anciens qui participent au vitrail sont encore conservés au dépôt de Champs-sur-Marne, et antérieure à 1992, époque où un compte-rendu de visite du monument par le Service des Monuments historiques mentionne la présence de l'œuvre.
Cette verrière presque entièrement moderne intègre quelques éléments provenant de la grande rose occidentale, créée dans le troisième quart du 13e siècle et restaurée à plusieurs reprises dans le courant du 19e siècle. Anne et Guy Le Chevallier ont réitéré cette expérience en 1992-1994 pour la fenêtre d'une chapelle ouvrant sur le collatéral nord du chœur (baie 15).
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Période(s)
- Principale : 4e quart 20e siècle
- Secondaire : 3e quart 13e siècle
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Dates
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Lieu d'exécutionCommune : Fontenay-aux-Roses
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Auteur(s)
- Auteur : peintre-verrier signature
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Auteur :
Le Chevallier Guypeintre-verrier signatureLe Chevallier GuyCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
La verrière prend place dans une baie libre, en forme d'oculus à huit lobes. Elle est formée d'un assemblage de pièces de "verre antique" recouvertes d'une abondante application d'un lavis de grisaille, retravaillé avant cuisson. Les couleurs dominantes sont le bleu et le rouge.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- baie libre, polylobé
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Matériaux
- verre transparent, soufflé, taillé, peint, grisaille sur verre
- plomb, réseau
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Précision dimensions
Mesures approximatives : d = 210.
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Précision représentations
Les élements figurés de la verrière consistent en trois représentations masculines à mi-corps, de trois-quarts ou de face, tenant un phylactère. Ces personnages (apôtres ou prophètes), inscrits chacun dans un médaillon circulaire, sont disposés sur un fond ornemental à motifs géométriques. Chaque lobe est occupé par une rosace de feuilles.
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État de conservation
- oeuvre restaurée
- oeuvre complétée
- plombs de casse
- élément
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Précision état de conservation
La verrière moderne, intègre quelques verres médiévaux et du 19e siècle provenant de la grande rose occidentale, détruite au cours de la Première Guerre mondiale. Les parties anciennes ont été restaurées à l'aide de plombs de casse.
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protections
La verrière n'est pas protégée au titre objet. Elle renferme néanmoins quelques rares éléments provenant de la rose occidentale originale, consdérée comme classée avec la cathédrale en 1862 et restaurée par le peintre-verrier Edouard Didron en 1872.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AMH (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine). Série 81 : 81/02, carton 193. Soissons, cathédrale Saint-Gervais et Saint-Protais, Correspondance : renseignements (1836-1975) ; Travaux, Subvention, mauvais état (1905-1994) ; Vitraux (1910-1992) ; Faits de guerre (1915-1918) ; Autres ; (1919-1941) ; Dégagement (1922-1930) ; Plaques commémoratives (1923-1984) ; Mobilier (1932-1941) ; Orgues (1934-1976) ; Aliénation d'un terrain (1936) ; Dégâts (1959) ; Fouilles (1970) ; Abords (1977) ; Dépôt lapidaire (1985-1993) ; Statue (1987) ; Mécénat (1994).
Sous-dossier vitraux. Compte-rendu de la visite du 1er avril 1992, rédigé par Catherine de Maupeou (IGMH).
Bibliographie
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ANCIEN, Jean. Vitraux de la cathédrale de Soissons. Réédition du livre du 24 juillet 1980. Neuilly-Saint-Front : imprimerie Lévêque, 2006.
p. 181-186.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.