Largeur de l'entrecolonnement : la = 150. La hauteur de l'ensemble, qui occupe toute l'élévation nord de ce renfoncement, n'a pas été prise.

Le tympan de la porte est orné de trois personnages. Le personnage principal, auréolé, est assis de face dans un fauteuil. Ce personnage, enveloppé dans des draperies, pourrait être la Vierge. Elle est vénérée par deux personnages (des chanoines ?) agenouillés de profil. Le baron de Guilhermy, en 1855, y voit la Vierge entre deux chanoines agenouillés. Ces trois figures sont sur des socles soulignés d'un épais feuillage de style flamboyant. Le tympan affecte la forme d'un arc en accolade, dans lequel est inscrit un arc polylobé. Les rampants de l'arc sont couverts de feuillages qui se rejoignent et forment un fleuron. Les deux corbeaux de la porte portaient la représentation d'un homme. Le corbeau gauche est très rongé, mais le corbeau droit montre un homme accroupi, portant un chapeau et tenant un phylactère. La partie supérieure du mur est occupée par deux niches juxtaposées, chacune étant couverte d'un arc trilobé, et réunies sous un arc en accolade. A l'exception de feuillages, le décor figuré repose sur un Christ en buste, reconnaissable à son auréole crucifère et émergeant de nuées.

Les trois personnages du tympan de la porte ont été mutilés et le saint central a été bûché. Le Christ de la partie supérieure a été décapité. Il manque les statues des niches. La pierre du corbeau gauche est rongée. Des pierres ont été remplacées après la Première Guerre mondiale.