La clôture en fer forgé de la chapelle du Sépulcre a été réalisée dans le courant du 18e siècle, plutôt dans la seconde moitié comme le révèle le style de son ornementation, mais rien ne permet de savoir si elle occupe son emplacement d'origine. Cette grille n'est pas encore présente, sur une lithographie représentant cette chapelle dans la seconde moitié du 19e siècle. C'est le baron de Guilhermy qui la mentionne pour la première fois à son emplacement actuel, en 1855. Dans le courant des années 1890, la chapelle est entièrement restaurée, sous la direction de l'architecte Pierre Bénard, et retrouve son niveau de sol et son affectation d'origine. La grille est repeinte et redorée en 1900, grâce à un legs de Zéphirin Auguste Amasse, effectué dans l'intention d'augmenter la richesse décorative de la chapelle. Certains auteurs affirment que cette grille en fer forgé aurait appartenu à la clôture de chœur, avant la Révolution. Si l'on se fie au témoignage de l'album Pingret, dessiné en 1804, le seul élément en fer forgé de cette clôture était la porte axiale, placée à l'entrée principale du chœur, entre les autels de Saint-Quentin et de la Vierge. Or, les mesures de cette porte sont connues par un devis de 1734. Cette porte à deux battants devait mesurer approximativement 2,90 m de large et 4,45 m de haut. Elle ne saurait donc être à l'origine de la clôture de la chapelle du Sépulcre.