Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- enquête thématique régionale, la basilique de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Adresse
Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
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Emplacement dans l'édifice
dépôt lapidaire
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Dénominationsgroupe sculpté
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Titres
- Visitation (la)
La plus ancienne mention de ce groupe représentant la rencontre de la Vierge et de sa cousine Elisabeth remonte à 1855. En cette année, le baron de Guilhermy signale l'oeuvre, alors déposée dans la chapelle Saint-Michel-sous-la-Tour. L'objet est vraisemblablement donné à la Société académique de Saint-Quentin au cours des années suivantes. puisque ce groupe sculpté, tout comme un autre représentant Sainte Anne et la Vierge (l'Education de la Vierge), est offert en 1873 par la Société académique de Saint-Quentin à l'ancienne collégiale. La Fabrique acquiert en 1874 un autel destiné à la chapelle Sainte-Anne, et les deux groupes sont alors placés dans les niches du retable qui surmonte la table d'autel, la Visitation à droite et l'Education de la Vierge à gauche. C'est sans doute à cette période que l'objet reçoit la polychromie qui est encore visible. Le groupe de la Visitation est endommagé au cours de la Première Guerre mondiale. Sa trace se perd pendant la restauration de l'édifice et il est considéré comme détruit. Il se trouve pourtant aujourd'hui dans le dépôt lapidaire installé dans la crypte. L'origine de ce groupe est inconnue. En se fondant sur les écrits du chanoine Quentin de La Fons, certains proposent d'y voir un élément du monument commémoratif du chanoine Henri Machue, décédé le 30 juillet 1519. Ce monument qui se dressait à proximité de l'autel Saint-Antoine se rapportait à la fondation d'offices pour la fête de la Visitation dont l'histoire était représentée "en un tableau de pierre". Mais cette proposition n'est qu'une hypothèse. Le groupe de la Visitation présente des traits stylistiques caractéristiques de la sculpture du Nord de la France et de la Champagne, en cette période où l'art gothique se transforme sous l'influence de la Renaissance italienne.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 16e siècle
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Auteur(s)
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Atelier ou école :
Ecole du Nord de la FranceécoleEcole du Nord de la FranceCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Atelier ou école :
Le groupe, relié uniquement par un socle approximativement ovale, est traité en ronde-bosse. Le revers des personnages est à peine ébauché, témoignant que l'oeuvre était conçue pour être placée dans une niche, et observée depuis un seul point de vue. Le groupe a été sculpté dans un seul bloc de calcaire blanc, puis peint. Les côtés du socle présentent une ornementation en relief, sculptée dans la masse.
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Catégoriessculpture
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Structures
- revers ébauché
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Matériaux
- calcaire, blanc, monolithe taillé, peint, polychrome, décor en relief, décor dans la masse
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Précision dimensions
H = 68 ; la = 56 ; pr = 25. Les dimensions comprennent le socle.
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Iconographies
- scène biblique, Visitation, Vierge, sainte Elisabeth
- Vierge, en pied, de profil, grossesse, robe, manteau, ceinture, bourse
- sainte Elisabeth, en pied, de profil, robe, manteau, bourse, clé
- ornement à forme géométrique
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Précision représentations
Le personnage de gauche, aux longs cheveux ondulés, est la Vierge. Elle porte un riche vêtement, composé d'une robe et d'un manteau dont elle retient un pan de sa main droite. Sur son ventre arrondi, est nouée une ceinture, de laquelle pend une aumônière. Un voile couvrait sa tête, comme en témoigne une ancienne photographie. Sa main gauche repose sur sa poitrine. A droite, sainte Elisabeth, également de profil, porte les mêmes pièces de vêtement que la Vierge, mais d'un style plus sobre. A sa bourse, sont accrochées des clés. Elle semble tendre les mains vers le ventre de sa cousine. Le côté du socle est orné d'une frise à décor géométrique.
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État de conservation
- oeuvre mutilée
- mauvais état
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Précision état de conservation
Le socle est cassé en deux éléments, séparant les deux personnages. Les deux figures souffrent de nombreux manques, éclats et épaufrures : il manque, en particulier, les deux têtes avec les cous ainsi que les deux mains de sainte Elisabeth. La polychromie est très abîmée.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre objet, 1915/01/04
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Référence MH
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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BnF (Cabinet des Manuscrits) ; naf 6108. Collection Guilhermy.
folio 314 verso. -
A paroissiales basilique de Saint-Quentin. Cahier manuscrit non coté. Inventaire de l’Église Basilique de Saint-Quentin, arrêté à la date du 1er juillet 1905.
non paginé -
Société académique de Saint-Quentin. Procès-verbaux de la Société Académique de Saint-Quentin (non coté), 8e registre (6 janvier 1869-16 décembre 1874).
p. 126-129 (séances du 19 mars 1873, du 2 avril 1873, du 30 avril 1873)
Bibliographie
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DREILING, Prof. Dr. Raymund. Die Basilika von St. Quentin. Ihre Geschichte und ihr Charakter. St. Quentin, 1916.
p. 41 -
GOMART, Charles. Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin de La Fons intitulé Histoire particulière de l'église de Saint-Quentin, publiés, pour la première fois, par Ch. Gomart. Saint-Quentin : librairie Doloy, 1854, t. 1er.
p. 101 -
HACHET, Jules. La basilique de Saint-Quentin. Son Histoire - Sa Description. Troisième édition. Saint-Quentin : Imprimerie moderne, 1926.
p. 32
Documents figurés
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Vue de l'autel Sainte-Anne et de son décor, avant 1914, photographie, limite des 19e et 20e siècles (A Evêché Soissons : 2 Y, Saint-Quentin).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.