Le dossier de dommages de guerre rédigé par Charles Abella précise que des vitraux historiés garnissaient le choeur ainsi que les chapelles latérales. Selon Moreau-Nélaton, le maître-autel du 18e siècle, les deux autels secondaires, la chaire, les stalles, le confessionnal, le lutrin étaient en chêne ciré et sculptés. Le chemin de croix était peint à l´huile sur toile avec cadres en chêne moulurés. Trois statues en chêne occupaient le choeur, entouré de lambris de demi-revêtement. Un tableau de saint Hubert complétait le tout.
L´ensemble du mobilier disparut pendant la Première Guerre mondiale. Seuls les fonts baptismaux échappèrent aux destructions. Ces derniers avaient d´ailleurs fait l´objet d'une protection au titre objet des Monuments Historiques par décret du 24 janvier 1915. La cloche du 18e siècle, également détruite, avait été classée le 1er décembre 1913.
La paroisse commanda le 6 octobre 1919 à l´Oeuvre des églises dévastées du diocèse de Soissons l´ensemble du mobilier liturgique nécessaire au culte, et reçut en octobre 1919 un calice, une custode, une croix et ses chandeliers d´autel, des souches, un jeu de canons, une paire de burettes, une sonnette, un missel et son signet, un porte-dieu. Le fondeur Blanchet se vit confier la fourniture des cloches. Les vitraux ont, d'après la lecture du dossier de dommages de guerre, été composés par Lefèvre et le vitrage réalisé par Miqueroly. Ils ont été endommagés lors de la Seconde Guerre mondiale.