D'après le dossier de dommages de guerre, avant 1914, l´édifice comportait trois tableaux représentant l´un la Cène, l´autre l´Adoration des Mages, le troisième l´Assomption, ainsi qu´un chemin de croix érigé en 1861. L´autel en bois de la chapelle de la Vierge était entouré de boiseries de demi-revêtement. La chaire à prêcher en bois était placée dans la dernière travée sud de la nef. La chapelle nord avait reçu un retable de style néo-gothique. L´ensemble de ce mobilier disparut au moment de la destruction de l´église lors de la Première Guerre mondiale.
La paroisse de Craonnelle reçut de l'Oeuvre de Secours aux églises des régions dévastées le 12 décembre 1922 un calice, un ciboire, une croix de procession, un bénitier et son goupillon, un baiser de paix, une pierre d´autel ainsi que des ornements liturgiques ; l'envoi fut complété le 9 juillet 1927 par un encensoir, une paire de candélabres, des vêtements et linges liturgiques.
D'après les archives communales, le 24 juillet 1930, Monestès valida la commande de chasubliers, d'une croix, d'un ostensoir, d'une lampe aux "Amis de l´Art Chrétien", mobilier d´église et chasublerie à Rennes. P.H. Brunet (fabrique d´ornements d´église à Paris) fournit les travaux de ferronerie d´art (encensoir, navette, sonnette, vase purificatoire, dix chandeliers). Les trois cloches furent exécutées par les fondeurs Paccard Georges et fils. Les ornements ont été fournis par les entreprises Brunet et Thomasson, le mobilier par l'abbé Delepine, l'horloge par Paget.
Le projet de reconstruction de l'église précise que des peintures murales étaient attendues sur les voûtes. Celles-ci ne furent pas réalisées.
Le calice en argent, le ciboire en argent, une boîte aux saintes huiles, six candélabres en bronze ainsi que le chasublier disparurent lors de la Seconde Guerre mondiale.
Sculpteur.