L´ensemble du mobilier disparut au cours de la Première Guerre mondiale.
Afin d´assurer le culte, le curé de Chermizy passe commande le 25 février 1919 à l'Oeuvre de secours aux églises des régions dévastées ; l'église ne possédait alors qu´un ostensoir. D'après les registres de cette institution, elle reçoit le 25 avril 1919 des vêtements liturgiques, un calice, un ciboire, un jeu de saintes huiles, une croix d'autel et ses chandeliers, une croix de procession, un bénitier, un encensoir, un jeu de canons, une paire de burettes, un missel, un signet, une sonnette, un thabor, un baiser de paix ; le 5 février 1921, deux candélabres, six souches ; le 12 mai 1922, quatre soutanes et deux candélabres. En 1928, le mobilier de l'église de Chermizy n'a été restitué qu'en partie ; il le sera entièrement dès le mois d'octobre de la même année. La chaire à prêcher était déjà installée en 1930.
D'après le dossier de dommages de guerre, le parachèvement a été effectué par M. Bernard, les chaises par Ducrot, l'horloge par Audegond, horloger à La Fère, les ornements par Nougarède, les oriflammes et le tapis par Diemert. La mise en place des trois cloches (fournies par Armand Blanchet) et le remaniement du porche (construit pour recevoir deux cloches, puis remanié pour en accueillir trois) eut lieu en 1926.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, seuls les ornements liturgique et le missel furent volés.
Fabricant ou marchand d'ornements religieux, installé à Soissons. Son activité est attestée vers 1930.