Le mobilier de l'église de Coingt est très homogène, datant majoritairement du 19e siècle, il est en effet lié à la reconstruction de l'ancienne église en pan de bois et torchis en deux campagnes, 1839 pour le choeur, 1847-1850 pour le reste de l'édifice. Du mobilier primitif de l'ancienne église, reconstruite en 1668 ne semble avoir survécu que certains bancs datant de la fin du 17e siècle ou du 18e siècle et le Christ en croix, datant du 18e siècle, la cloche bénite vers 1725 ayant été détruite lors de la saisie par les Allemands en 1917 de l'ensemble des cloches du canton d'Aubenton. La statue de sainte Barbe date de la 1ère moitié du 19e siècle. Le mobilier semble avoir été mis en place entre 1839, mais vraisemblablement surtout après 1850, et 1860, cette dernière date étant celle figurant sur la signature du tableau du maître-autel peint par le rémois Pierre-Adhémar Marquand-Vogel. L'ensemble des lambris de demi-revêtement de la nef, du choeur, le confessionnal, la chaire à prêcher, les autels secondaires et le maître-autel présentent en effet le même type de structure, de décor et la même technique d'exécution. Ils ont été réalisés par le ou les mêmes artisans menuisiers, profitant des libéralités de Marie-Jeanne Elisabeth Séau, mécène et investigatrice des travaux de reconstruction de l'église. La clôture de choeur et les fonts baptismaux ont également été mis en place à cette période. Les deux bannières paroissiales datent du 4e quart 19e siècle. L'église ne parait pas avoir été pourvue de verrières figurées au cours du 19e siècle. Outre plusieurs vols, la 2e moitié du 20e siècle est marquée par la disparition de l'ancien tabernacle et la mise en place d'une oeuvre contemporaine vers la fin des années 1960 par un artiste hollandais sous les auspices de l'abbé Suasso de Lima de Prado, qui avait entrepris à partir de 1962 la réalisation du décor monumental de l'église voisine de Jeantes, confié au peintre Charles Eyck.
- inventaire topographique, canton d'Aubenton
- mobilier et objets religieux
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
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Parties constituantes non étudiéescarrelage de sol, console, plaque commémorative, tabernacle, bénitier, tronc, banc de fidèles, lampe de sanctuaire, statue, chemin de croix, chandelier d'autel, croix d'autel, croix de procession, ostensoir, cloche, crèche de Noël
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Peaucelle Charles-Renéfabricant de statuesPeaucelle Charles-RenéCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Coquet Mariefabricant de statuesCoquet Marie
Marie Coquet commence sa vie active en vendant à Paris des objets religieux, dont des statues de saints. Elle se marie avec Charles-René Peaucelle en 1860, puis le couple s'installe 13 rue Pierre-Leroux à Paris et ouvre une fabrique de statues religieuses, sous la marque Peaucelle-Coquet.
- Auteur : fabricant de statues
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Eglise paroissiale et cimetière Sainte-Barbe de Coingt
Adresse : rue dite Grande-Rue
Fabricant de statues, installé 13 rue Pierre Leroux à Paris, après son mariage avec Marie Coquet en 1860. Ils utilisent alors la marque Peaucelle-Coquet.