Le décor du choeur date de la 2e moitié du 18e siècle, mais son aspect actuel est le fruit de deux campagnes distinctes chronologiquement. A la suite de la reconstruction de l'église en 1748, le procès verbal de 1749 mentionne un autel en marbre à mettre en place. Le devis de 1777 sur les réparations à effectuer dans l'église indique que cet autel tombeau sera réintégré dans la menuiserie du retable de boiseries peint faux marbre accolé contre le mur du choeur, sur les plans de l'architecte parisien Jacques-François Buron. A l'occasion de ces travaux le carrelage de sol (non étudié), en marbre noir et blanc, formant un damier géométrique, a probablement été mis en place. Les lambris de revêtement formant retable architecturé datent également de cette époque. Le Christ en croix est également du 18e siècle. Le tabernacle qui ornait l'autel est celui actuellement déposé dans la sacristie. De style rocaille et datant du 4e quart du 18e siècle il a vraisemblablement été mis en place après 1777. Le tabernacle (non étudié) posé actuellement sur le degré d'autel date de la 1ère moitié du 19e siècle. Le devis de 1777 mentionne également le tableau d'autel, représentant la Décollation de saint Jean-Baptiste, qui est décrit comme étant exécuté à Paris par un peintre parisien. Il n'a pu être étudié, masqué actuellement par un écran de tissu rouge, directement clouté sur la toile. Celle-ci était encore visible sur les photographies datant des années 1950. Cette dissimulation paraît dater des années 1960-70.