Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- opération ponctuelle, Beauval
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Doullens
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Commune
Beauval
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Adresse
rue de la Gare
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Cadastre
1989
AA
152
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Dénominationsgare
En 1867, lors du projet de construction de la ligne ferroviaire reliant Frévent à Gamaches, par la vallée de la Nièvre, la commune de Beauval, qui est pourtant un centre textile important et qui réclame ouvertement le bénéfice d'une gare, n'obtient pas satisfaction dans ce domaine. Il faut attendre la construction de la voie ferrée reliant Doullens à Albert en 1887 pour que Beauval soit enfin doté d'un tel équipement.
La gare est érigée en 1888. Elle permet à l'industrie d'extraction des phosphates de se développer de manière fulgurante et apporte un nouveau point d'ancrage au développement urbain de la commune vers le nord à la fin du 19e siècle. La gare est ainsi un élément déterminant pour la société Saint Frères qui, en 1897, va se lancer dans la construction d'une nouvelle usine de jute, justement à proximité immédiate de la gare et en liaison directe avec elle.
En 1951, la nécessité d'un bâtiment supplémentaire pour accueillir une nouvelle école maternelle, pousse la commune de Beauval à acheter la gare ainsi que les terrains qui en dépendent. Cette acquisition est effectuée en 1952. Bien que l'école ne soit finalement pas installée au sein même de la gare, à sa proximité, l'édifice demeure une propriété communale. Il est transformé en logement dans les années 1960.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1888, daté par source
L'ancienne gare, qui servait à la fois de gare de voyageurs et de gare de marchandises a perdu son environnement primitif. Les rails ont été démontées et les aires de chargement ou de stockage ont été remplacées par des aires de jeux et un terrain de tennis aménagé. L'édifice proprement dit est construit en brique. Il se compose d'un corps central, doté d'un comble à surcroît, éclairé sur chaque pignon par une fenêtre dans l'axe. Il est flanqué perpendiculairement de deux travées en rez-de-chaussée, dont une partie est aménagée en quai couvert. Chaque partie de bâtiment est couverte distinctement d'un toit à longs pans et pignons couverts, en tuile flamande mécanique, à l'exception de la partie formant haut-vent couverte en zinc.
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Murs
- brique
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Toitstuile flamande mécanique, zinc en couverture
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Étagescomble à surcroît
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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