Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- opération ponctuelle, Beauval
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Doullens
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Commune
Beauval
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Adresse
28 rue Charles-Cagny
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Cadastre
1989
AB
68
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Dénominationsmaison
Au début du 19e siècle, les parcelles 352 et 353 des sections I1 et A2 du plan napoléonien levé en 1811, sont occupées par deux constructions, dont la principale est implantée longitudinalement en front de rue, et l'autre forme retour vers l'arrière. Ces dispositions ont été modifiées à une date ultérieure, non documentée. Suivant l'analyse architecturale et les éléments de décor, la construction actuelle daterait du dernier quart du 19e siècle. La composition architecturale avec travée centrale montée en tourelle, le pignon de façade travaillé en redents avec un jeu de briques silico-calcaires, ainsi que l'emploi d'un décor de céramique vernissée vert et jaune, identique à la maison située au 8 rue de Créqui, sont autant d'éléments qui conduisent à attribuer la conception de cette demeure à l'architecte Anatole Bienaimé.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Bienaimé Anatolearchitecte (incertitude), attribution par analyse stylistiqueBienaimé Anatole
Architecte. Né à Amiens, il débute sa carrière chez Herbault et devient collaborateur d'Emile Riquier avant d'ouvrir son propre cabinet vers 1887.
Adjoint au maire d'Amiens.
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Auteur :
La propriété est située sur la place, au milieu du village, pratiquement face à la perspective de la rue de l'Eglise. Elle est fermé sur la rue par un muret de brique interrompu au centre par une haute grille en fer forgé. La maison d'habitation est implanté en milieu de parcelle, entre cour et jardin. Elle est construite en brique avec chainage d'angle interrompu en pierre de taille. L'élévation sur cour est à quatre travées, à rez-de-chaussée surélevé, avec sous-sol, un étage carré et comble à surcroît. La travée centrale, qui abrite l'entrée forme un avant-corps, monté en tourelle, avec sa propre couverture en pavillon retroussé. Elle possède un balcon semi circulaire à l'étage. La partie gauche de l'élévation, éclairée à chaque niveau d'une large baie cintrée, forme un pignon de façade à redents. Comme pour la travée centrale, la fenêtre d'étage possède un balcon rectangulaire soutenu par deux consoles de pierre moulurée. Les linteaux de fenêtres sont ornées de briques vernissées colorées vert et jaune pale. A droite, l'élévation est couronnée d'une frise d'iris de style Art Nouveau.
La façade postérieure est beaucoup plus sobre mais reprend la même composition de part et d'autre de la travée centrale, couronnée d'une fenêtre pendante à fronton cintré débordant. Chaque niveau d'élévation est matérialisé par un bandeau mouluré. Partiellement masquée du côté cour, la toiture apparait ici complètement. Elle est en ardoise, à longs pans et croupes.
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Murs
- brique
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, comble à surcroît, rez-de-chaussée surélevé, sous-sol
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- toit en pavillon
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Typologiesmaison bourgeoise
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Techniques
- céramique
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Représentations
- iris
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Précision représentations
Une frise d'iris, de style Art Nouveau, court au sommet de l'élévation sur cour.
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; 3 P 71/12. Beauval, matrice des propriétés bâties (1883-1891).
Documents figurés
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Beauval. Plan cadastral, section I1 et A2, par Gambart, géomètre du cadastre. 1/1250e. 18 juillet 1811 (AD Somme ; 3 P 1177).
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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