Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Picquigny
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Commune
L'Étoile
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Adresse
43 rue du Docteur-Eugène-Richard
,
Ancienne rue du Pont
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Cadastre
1978
AD
75 à 78, 101, 102
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Dénominationsmaison
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AppellationsVilla de la Cantatrice, Maison Paola
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Parties constituantes non étudiéesdépendance, parc, étang, clôture
La maison occupe deux parcelles qui, en 1833 (section C, n°1-3), ne sont pas bâties.
D'après les recherches de G. Lancel (2007), la maison était habitée, à la fin du 19e siècle, par Célestine Marié de Lisle (1840-1905), dite Galli-Marié, cantatrice qui débuta une carrière de mezzo-soprano en 1859, et connut une certaine renommée à partir de 1875, après son interprétation dans Carmen de Bizet. Sa soeur, Paola Marié de Lisle (1851- 1920), qui embrassa également une carrière artistique, résidait également dans cette demeure de l'Etoile, qui prit alors rapidement le nom de "Villa de la Cantatrice" ou "Maison Paola". Paola habita encore sur place jusqu'à son décès en 1920. Les recensements de 1906 et de 1911 signalent la présence d'un concierge résidant sur place.
Comme le signale G. Lancel, le fait que les deux soeurs n'apparaissent dans aucun recensement suggère, qu'elles l'utilisaient comme villégiature ou résidence secondaire.
L'analyse stylistique et le décor porté, permettent de situer la construction de cette maison dans les années 1870-1880. Elle est relativement proche d'une autre maison de l'Etoile, qui porte la date de 1870.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , (incertitude)
La propriété s'étend sur un vaste terrain, relativement marécageux, qui borde l'ancienne rue du Pont, vers Condé-Folie. Elle comprend un logis, un parc, un étang et des dépendances. La parcelle est partiellement délimitée sur rue par une grille en fer forgé et des piliers en briques masqués par un enduit.
Le logis est composé d'un niveau de cave semi enterré, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage de comble, éclairé sur chaque façade par une lucarne passante. De plan massé, il est construit en briques, avec un jeu de modénature en pierre de taille pour la façade principale, tandis que la façade postérieure, offre une élévation plus sobre en brique. L'ensemble est couvert d'un toit en ardoise, à longs pans et croupes. L'entrée, qui occupe la travée centrale, est flanquée de deux occuli ovales barlongs. La terrasse sur arcade en façade principale est une adjonction récente.
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Murs
- brique
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Typologiespavillon
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Statut de la propriétépropriété privée
La typologie de la demeure est très représentative de celle des logis de ferme reconstruits de la 2e moitié du 19e siècle et dont on trouve plusieurs exemples dans le Val de Nièvre. Ici cependant, la demeure semble avoir été la résidence secondaire de la cantatrice Célestine Marié de L'Isle (1840-1905) et surtout de sa soeur Paola, au début du 20e siècle.
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; 3 P 296/8. L’Étoile. Matrice des propriétés bâties.
Documents figurés
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Détail des parcelles C1 et C3. Extrait de l'Atlas communal, section B et C développement d'une partie du chef-lieu. 1/1250e. 1833 (AD Somme ; 71E_DEP_CP_37).
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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