Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Picquigny
-
Commune
L'Étoile
-
Lieu-dit
-
Adresse
96-108 rue du 8 mai 1945
-
Cadastre
1978
AE
319, 330 à 332
-
Dénominationstissage, cité ouvrière
-
Appellationscité Ducrotoy
-
Parties constituantes non étudiéesimmeuble à logements, remise, cour
Le site est d'abord occupé par une ferme, puis par un tissage, dénommé dans les sources "fabrique à métiers". Cet atelier a vraisemblablement fonctionné après 1865, date du rachat de la ferme par Saint Frères à Thuribe Martin, ménager, pour une partie, et à Thimoléon Ducrotoy, cultivateur et débitant de boissons. Il semble que ce dernier devienne rapidement le responsable de cette petite unité de tissage à bras, puisqu'il apparait comme directeur de fabrique dans le recensement de population de 1872.
A partir de 1883, Thimoléon Ducrotoy prend la direction de l'usine des Moulins-Bleus. L'activité de ce petit atelier de tissage, désigné en 1883 comme "lampisterie fabrique", cesse dès la mise en service de l'usine voisine. Saint Frères procède rapidement au démontage de l'atelier. Seules quelques traces de toit en sheds caractéristiques subsistent sur le mur qui délimite le fond de la parcelle et attestent de la présence de ce petit atelier de tissage.
En 1903, les matrices cadastrales indiquent la présences de six maisons, nouvellement construites par Saint Frères. Bien que lancée à l'initiative de l'entreprise, cette petite cité ouvrière, atypique dans la construction des cités ouvrières de l'entreprise, porte le nom d'un ancien directeur de fabrique.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1903, daté par source
-
Auteur(s)
- Personnalité : promoteur, propriétaire attribution par source
Située au cœur du village, la cité ouvrière s'inscrit dans une sorte d'enclos formé par un muret de brique ouvert de deux passages précédés d'un emmarchement à cinq degrés permettant d'atteindre le niveau de la cour surélevée et par endroit encore pavée de brique. Deux corps de bâtiments, abritant chacun trois unités d'habitation se font face, perpendiculairement à la route. A la faveur d'un réaménagement complet de l'immeuble de droite, celui-ci a été recomposé avec quatre logements. Les deux immeubles sont séparés entre eux d'un troisième corps de bâtiment plus bas et servant de remise. Chaque immeuble comprend un rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroit formant étage d'attique, le tout couvert d'un toit à longs pans et pignons couverts.
-
Murs
- ciment enduit
- crépi
- brique
-
Toitstuile flamande mécanique
-
Étagesrez-de-chaussée surélevé, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
-
Typologiesimmeuble à logements
-
Statut de la propriétépropriété privée
Parallèlement au développement des grandes usines connues de la vallée de la Nièvre, Saint Frères a également fondé plusieurs petits ateliers de tissage de lin et de chanvre, qui regroupaient des métiers à bras. Deux autres fabriques du même type existaient à Beauval.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
-
AD Somme. Série E ; 3 E 6274 : Acte de vente d'une propriété par Thuribe Martin à la société Saint Frères, devant Me Toupart, notaire à Flixecourt, 28 décembre 1865.
-
AD Somme. Série E ; 3 E 6277 : Acte de vente d'une propriété par Thimoléon Ducrotoy à la société Saint Frères, devant Me Toupart, notaire à Flixecourt, 28 décembre 1865.
-
AD Somme. Série P ; 3 P 296/7. L’Étoile. Matrice des propriétés bâties.
-
AD Somme. Série P ; 3 P 296/8. L’Étoile. Matrice des propriétés bâties.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France