La ferme occupe l'emplacement de deux propriétés visibles sur le plan cadastral de 1832.

La première, composée d'un verger et de deux maisons (B1 337 à 339), appartient à Charles-François Hénin, cultivateur.

La seconde, formée d'une maison et d'un verger (B1 340 et 341), appartient à Louis Hérondart.

Selon la matrice des propriétés foncières, l'une des maisons de Charles-François Hénin (B1 339) est détruite en 1849 et reconstruite l'année suivante pour Siffroy Hénin, ménager, tandis que la maison de la parcelle B1 340 appartenant à Nicolas Ramboux, propriétaire, est détruite en 1847.

Le recensement de 1836 indique que Siffroy Hénin, est le fils de Charles-François Hénin, mort en 1840. Il hérite sans doute d'une partie de la propriété et fait reconstruire une des maisons, peu après son mariage avec Appoline Delarozière, qui a lieu vers 1847. La construction de la grange peut avoir eu lieu avant 1872, date à laquelle Siffroy Hénin se déclare cultivateur, comme son fils Cyprien, qui réside dans la ferme avec sa femme et qui héritera lui-même de la propriété.

En 1911, la ferme, qu'il exploite avec sa fille, emploie un ouvrier agricole.

Les bâtiments agricoles en torchis subsistant en fond de cour sont peut-être également des vestiges de cette époque.