Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Domart-en-Ponthieu
-
Commune
Pernois
-
Lieu-dit
-
Adresse
491 rue du Pont-l'Évêque
,
ancienne rue Sous-le-Château
-
Cadastre
1832
B
761 bis, 762
;
1984
AC
41, 242, 245
-
Dénominationsferme
-
Parties constituantes non étudiéesgarage, étable, grange, jardin, cour
S'il montre que l'emplacement de cette ferme est déjà construit, le plan terrier du dernier quart du 18e siècle révèle une implantation différente des bâtiments. En revanche, sur le plan cadastral de 1832 se distingue nettement l'actuel logis en craie, la grange, qui borde la rue ainsi que l'étable (sections B 761 bis et 762).
La propriété appartient au milieu du 19e siècle à Jean-Baptiste Breilly, tisserand, qui possède également, de l'autre côté de la rue, un verger sur une partie de l'ancien domaine épiscopal (B 550). Cela pourrait expliquer la tradition orale selon laquelle le logis de la ferme, comme un certain nombre de maisons de cette partie du village, aurait été construit au début du 19e siècle avec des pierres de taille de l'ancien manoir.
La maison qui occupait l'angle de la rue d'En-Haut et de la rue sous le Château, ainsi que son jardin à l'arrière (parcelles B 760 et 761) appartenait à François Bellanger, également tisserand. Elle a été détruite lors du remblayage du virage du haut de la rue de Pont-l'Évêque, probablement à la fin du 19e ou au début du 20e siècle.
L'ensemble a été remanié au cours du 20e siècle, et certains bâtiments ont disparu. Le logis a été prolongé d'une partie en brique dans la première moitié du 20e siècle, puis agrandi dans les années 1970 d'un appendice à l'arrière, dont le soubassement est occupé par un garage.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 1ère moitié 20e siècle, 4e quart 20e siècle
La grange en brique qui borde la rue est traversée par le passage charretier qui donne accès la cour. Celle-ci est bordée à l'est par une petite étable en pan de bois et torchis enduit.
Le logis est érigé en fond de cour sur un étage de soubassement. Les redents du pignon, formés par l'appareillage des blocs de pierre, sont complétés de briques plates afin d'épouser l'inclinaison du toit. Deux étroits bandeaux de brique animent le mur-pignon à la hauteur de la corniche rampante, ainsi que le mur gouttereau à la base des fenêtres.
Un jardin occupe la parcelle à l'arrière du logis.
-
Murs
- calcaire pierre de taille
- brique
- bois pan de bois
- torchis enduit
-
Toitstuile creuse
-
Étagesen rez-de-chaussée surélevé
-
Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
-
Typologiesferme à grange sur rue et passage charretier
-
Statut de la propriétépropriété privée
Rare exemple de logis de ferme construit uniquement en calcaire.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
-
AD Somme. Série P ; 3 P 619/3. Pernois. Etat de sections des propriétés bâties et non-bâties.
Documents figurés
-
Pernois. Plan cadastral : section B, dessin à l'encre, à l'aquarelle et au lavis sur papier, Carette géomètre, 1832 (AD Somme ; 3 P 1447/4).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.