Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Domart-en-Ponthieu
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Commune
Saint-Léger-lès-Domart
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Dénominationsvillage
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Parties constituantes non étudiéesmonument aux morts
Historique
Le cadastre napoléonien de 1832 donne une représentation assez précise du village à cette date. Il est établi dans une vallée affluente de la Nièvre, de part et d'autre de la rivière, le long de deux rues bordant le marais, la rue de l'Eglise (actuelle rue du Cimetière) et la rue de Bas (actuelle rue Anatole-Jovelet). A cette date, seule la rue Gosselin, dans laquelle se trouve un unique pont, relie les deux parties du village. Au nord de la voie, on distingue le petit bâtiment qui est la première école du village.
L'église apparaît isolée sur la hauteur surplombant le village. Au centre du village, dans le vaste marais, on distingue un manoir, accessible depuis la rue de l'Eglise, et une grosse ferme, vers Domart. Au sud du village, quelques maisons apparaissent le long du chemin donnant accès au marais (rue de Racourt). La rue d'En-Bas forme une rue place, aux abords du manoir et du croisement avec la rue Gosselin. Dans la rue de l'Eglise et la rue d'En-Haut, à l'est de la rivière, l'Implantation des logis est perpendiculaire à la voie, alors que rue d'En-Bas, elle est plus souvent parallèle, avec un logis généralement en retrait.
Entre 1851 et 1872, la densification de l'habitat se développe principalement rue de Bas, rue du Marais et rue Gosselin, où le nombre de maisons double durant cette période.
Une nouvelle école et mairie est construite en 1852, au centre du village, l'église est reconstruite, à proximité, en 1864.
La création de la voie ferrée, en 1874, est suivie du prolongement de la rue d'En-Bas vers le sud. Dans cette partie du village, sont construits de nombreux logements locatifs, par groupe de trois ou quatre. Le nombre de maisons de la rue de Bas passe de 89 à 124 entre 1872 et 1881. La cité Saint-Charles, construite aux abords de la gare de Saint-Léger, compte déà 50 logements en 1881.
En 1878, le village se dote d'une école de filles.
C'est ensuite sur la route établie entre Saint-Ouen et Saint-Léger, suite à l'accord passé entre les Saint Frères et la mairie, que s'opère la plus importante extension du village, avec la deuxième tranche de la cité Saint-Charles qui atteint 128 logements en 1906.
L'augmentation de la population, régulière depuis 1793, s'accélère dans la 2e moitié du 19e siècle. On passe de 538 à 837 habitants entre 1851 et 1872, puis à 1392 en 1881 et à 1970 en 1911. Cette croissance se traduit par l'augmentation du nombre de maisons qui passe de 204 à 320 entre 1851 et 1872, puis à 500 en 1906 et 431 en 1911.
En 1928, Saint-Ouen se dote d'une nouvelle mairie, poste et dispensaire mais aussi d'une salle des fêtes.
Activités
Comme à Bettencourt-Saint-Ouen et Ville-le-Marclet, l'activité textile, très faible à Saint-Léger en 1836, est marquée par une très forte évolution, de 1836 à 1851, on passe de 6 à 109 fileuses, de 2 à 14 tisserands et 64 ouvriers tisserands et deux fabricants de toile. En 1872, on compte encore 55 fileuses, 228 tisserands et tisseuses et 4 employés de fabrique.
En 1881, le village compte 866 ouvriers de fabrique et 13 tisserands, chiffres qui évoluent peu ensuite : en 1906 Saint Frères emploie 809 ouvriers d'usine, 11 tisseurs et 17 employés d'usine.
Conclusion
L'implantation des Saint Frères à Harondel, en 1861, est à l'origine d'une croissance très importante de la population et du village, durant le 4e quart du 19e siècle et le 1er quart du 20e siècle. A Saint-Léger, la forme même de l'agglomération est modifiée par un développement sur de nouveaux axes de communication.
Population : entre 1851 et 1881, la population de Saint-Léger-les-Domart, qui récupère une partie des logements ouvriers de l'usine d'Harondel, augmente de 158 %. En trente ans, elle passe de 538 habitants à 1392 habitants.
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Période(s)
- Principale : Moyen Age, Temps modernes, 19e siècle, 20e siècle
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Sites de protectionzone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique
La commune de Saint-Léger-lès-Domart fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 "Cours de la Nièvre, de la Domart et de la Fieffes".
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Département de la Somme
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- (c) Ministère de la culture
- (c) Département de la Somme
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Documents d'archives
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CLERENTIN, Daniel. Saint-Léger ! Saint-Léger ! Deux minutes d'arrêt. Document manuscrit, 1991.
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AD Somme. Série O ; 99 O 3385. Saint-Léger-lès-Domart. Administration communale, avant 1869.
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AD Somme. Série O ; 99 O 3386. Saint-Léger-lès-Domart. Administration communale, 1870-1939.
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AD Somme. Série O ; 99 O 3387. Saint-Léger-les-Domart, administration communale, 1870-1939.
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AD Somme. Série O ; 99 O 3388. Saint-Léger-lès-Domart. Administration communale, 1870-1914.
Bibliographie
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BACQUET, Gérard. Le Ponthieu. Auxi-le-Château : Gérard Bacquet, 1992.
p. 475
Documents figurés
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Carte de Cassini. N°23 : Dieppe, gravure à l'eau-forte, Le Roy le Jeune géographe, 1757.
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Saint-Léger-lès-Domart. Plan cadastral : tableau d'assemblage, dessin à l'encre, à l'aquarelle et au lavis sur papier, Poissant géomètre, 1832 (AD Somme ; 3 P 1468/1).
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Saint-Léger-lès-Domart. Plan cadastral : section B1, dessin à l'encre, à l'aquarelle et au lavis sur papier, Poissant géomètre, 1832 (AD Somme ; 3 P 1468/3).
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Saint-Léger-lès-Domart. Plan cadastral : section C, dessin à l'encre, à l'aquarelle et au lavis sur papier, Dufossé géomètre, 1832 (AD Somme ; 3 P 1468/5).
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Saint-Léger-lès-Domart. Plan cadastral : section B2, dessin à l'encre, à l'aquarelle et au lavis sur papier, Poissant et Dufossé géomètres, 1832 (AD Somme ; 3 P 1468/4).
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Saint-Léger-lès-Domart, dessin à l'encre et au lavis sur papier, 4 décembre 1894 (AD Somme ; 99 O 3386).
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Saint-Léger-lès-Domart, dessin à l'encre et au lavis sur papier, 1885 (AD Somme ; 99 O 3386).
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Saint-Léger-lès-Domart. La place. Carte postale, début du 20e siècle (coll. part.).
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Contient
- Ancien manoir, dit château, devenu école primaire Jules-Ferry (Groupe B) à Saint-Léger-lès-Domart
- Ancien presbytère, devenu poste
- Ancienne demeure du député maire Anatole Jovelet, dite le Chalet canadien
- Ancienne école primaire de filles de Saint-Léger-lès-Domart
- Ancienne école primaire de garçons et mairie de Saint-Léger-lès-Domart, devenue mairie et poste, puis mairie, poste et dispensaire, actuellement mairie
- Ancienne église paroissiale Saint-Léger (détruite) et cimetière de Saint-Léger-lès-Domart
- Cité ouvrière Saint Frères à Saint-Léger-lès-Domart, dite cité Saint-Charles
- Monument aux morts de Saint-Léger-lès-Domart
- Salle des fêtes de Saint-Léger-lès-Domart, dite le Foyer
- Église paroissiale Saint-Léger de Saint-Léger-lès-Domart
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France