Dossier non géolocalisé
D'après le bail, l'édifice, construit en 1860, a été surélevé d'un étage en 1910.
D'après la propriétaire, la maison du garde-barrière aurait été détruite dans les années 1960 (elle apparaît sur les cartes postales) car elle se trouvait trop près de la voie ferrée.
L'ancienne gare est transformée en habitation dans les années 1960.
La construction, longeant la voie de chemin de fer, est en brique.
La partie habitable est située au sud de l'ensemble architectural, orientée au nord. Longue de deux travées, elle se compose d'un rez-de-chaussée et d'un étage. Le toit à longs pans est en tuile. Le mur gouttereau oriental a conservé, peint sur la brique, le nom de la gare : Ponthoile-Romaine.
La lampisterie est située au nord de la construction, longue de deux travées, également en brique mais pourvue d'un rez-de-chaussée unique.
Un corps de passage sépare ce dernier bâtiment de la bagagerie, édifice en brique, avec comble ajouré sur les murs gouttereaux et couvert d'un toit à longs pans en ardoise.
La gare a joué un rôle déterminant dans l'histoire et le développement agricole et économique du territoire. Etabli en 1847, le chemin de fer permettait, entre autre, l'exportation de la betterave et de la chicorée vers les cossetterie et sucrerie de Rue. De nombreux ouvriers s'implantèrent alors dans le village (voir dossier de présentation du territoire de Ponthoile).
Ponthoile-Romaine - La Gare, carte postale en noir et blanc, début 20e siècle.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.