Une ferme figure sur le cadastre napoléonien de 1831 selon un plan relativement similaire. Le logis apparaissait au nord, perpendiculairement à la voie de circulation, et les étables (aujourd'hui disparues) se situaient au sud, parallèlement à la partie habitation (construction en torchis et pans de bois). Il semble donc que la structure du logis, seul bâtiment ayant subsisté, daterait du 18e siècle ou du début du siècle suivant.
Avant transformation intérieure, les pièces étaient ainsi distribuées, d'est en ouest : la réserve de charbon, les deux chambres, la cuisine séparée de la salle par une cheminée à foyer double, un couloir au nord qui permettait de passer directement de la cuisine à la réserve située tout à fait à l'ouest. Le plancher du grenier était, d'après les propriétaires, recouvert de roseaux sur lesquels étaient directement versés les grains récoltés. On y accédait par une échelle située dans le local à charbon. Cette ferme vivait, comme toutes les autres, en totale autarcie.