La charte des communes obtenue pour le Marquenterre en 1199 profita aux habitants de Quend, de Monchaux, de Routhiauville, de Saint-Quentin et ceux d´une partie de Froise : le hameau était donc connu dès le 12e siècle dans les sources. Il semble que la seigneurie était divisée en plusieurs fiefs. Au 16e siècle, le moulin était dépendant du château de la Motte (ferme isolée située au nord-ouest de ce hameau). Rodière indique que la seigneurie appartenait encore au 18e siècle aux mayeurs et échevins du Marquenterre.
A la limite des 17e et 18e siècles, d´importants travaux furent entrepris dans tout le Marquenterre par la population et les ouvriers flamands établis à Flandre afin d´assécher et de mettre en culture le hameau.
Sur une carte du territoire datant de 1744, « Froize » est indiqué comme étant une gentilhommière.
Sur une carte de 1839, Froise est dit « Fraise, ferme ». D'après le recensement de population de 1872, le lieu-dit possédait 19 maisons pour 72 habitants. Il semble donc qu´il se soit largement développé au cours du 19e siècle.