D´après les sources conservées aux archives départementales (série O), en 1828, des travaux urgents étaient à exécuter aux murs de clôture du cimetière ; il était alors encore installé autour de l´église, rue François Curé (1832 B2 328). D´après la délibération du Conseil Municipal du 20 décembre 1868, le mur donnant sur le chemin de Boismont au Canal tombait en ruine ; les animaux risquaient alors de s´y introduire. Une haie fut installée devant la partie endommagée. Il est précisé qu´il était « important de le réparer car dans un très court délai, les bâtiments de l´ancienne école vont disparaître ». En 1870, le mur de clôture est enfin reconstruit. « Les fondations de ce mur seront faites en maçonnerie de moellon et cailloux de 40 mètres de long sur 2 mètres de haut et 0.36 mètre d´épaisseur exécuté avec des briques de première qualité au mortier de chaux et sable. Les réparations de la grille consisteront à la déplacer de l´endroit où elle se trouve actuellement et de la replacer à l´endroit qui sera choisi ultérieurement ». Les travaux furent exécutés par Pierre Ferté, maçon à Bretel.
En 1916, est projetée la création d´un nouveau cimetière sur le chemin de Bretel à Boismont à 120 mètres de la dernière maison, au lieu-dit « Dessus les masures » (cadastre C 269), d´une superficie de 36.04 ares. « Cette nouvelle création s´imposait par l´exiguïté de l´ancien cimetière et des inconvénients qu´il présentait au point de vue de la salubrité publique pour sa situation au centre de l´agglomération. La clôture est située sur 20 ares seulement, prise dans la partie nord du terrain. Cette superficie paraît suffisante relativement à la population et à la moyenne annuelle de décès. La clôture de tout le terrain occasionnerait une dépense trop importante. Il sera toujours possible d´agrandir le terrain avec la partie restante ». Le mur de clôture est d´une hauteur d´1.4 mètre, chaperain compris, le long du chemin de Boismont à Bretel sur une longueur de 60 mètres. « Une haie sera plantée le long des trois autres côtés (respectivement 41, 58, et 21 mètres). Une barrière en fer fermera l´entrée du cimetière ».
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.