D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1899, par Charles Lambert, propriétaire, domicilié à Epernay (51).
La stèle architecturée porte la signature de l'entrepreneur Gadré.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1899, par Charles Lambert, propriétaire, domicilié à Epernay (51).
La stèle architecturée porte la signature de l'entrepreneur Gadré.
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une balustrade ajourée de style néogothique flamboyant et par des poteaux monumentaux ouvragés en pierre de Tournai, reliés par deux petites chaînes antérieures en bronze et fixés sur un sol rehaussé également en pierre de Tournai, auquel on accède par deux marches. Une jardinière à plantes ovale en marbre (?) est déposée sur la première marche. La sépulture contient deux monuments. Au fond s'élève une stèle architecturée en pierre d'Ecaussine, à fronton triangulaire à crochets et à acrotères, agrémentée d'une jardinière à plantes antérieure et au centre se dresse un petit piédestal en granite belge surmonté d'un buste en marbre blanc (étudié). Deux vases en marbre (?) se trouvent au pied du monument principal (celui de droite est cassé) et une statue de la Vierge Marie (étudiée) est déposée devant le piédestal.
Inscriptions :
Dates des décès (stèle architecturée) : 1898 / 1918 / 1922 / (base) 1938 ; 19[-] / 1879 ; 1898 ; 1908.
Dates des décès (piédestal) : 1898 / (face gauche) 1922 / (face droite) 1918.
Epitaphe (piédestal, face antérieure) : Ici repose / notre fille / chérie / Marie Amélia / LAMBERT / décédée / à Epernay (Marne) / le 20 mai 1898 / dans sa 19e année / - / [non lu].
Inscription concernant le destinataire (stèle architecturée) : Famille Lambert-Lucas.
Signature (stèle architecturée, base, en haut à droite) : Gadré.
Les poteaux monumentaux de clôture sont en forme de pot-à-feu.
La jardinière à plantes ovale est soulignée d'une frise perlée et sculptée d'une colombe tenant une rose dans son bec.
Le fronton triangulaire de la stèle, surmonté de crochets (feuilles d'acanthe) et d'une croix, est sculpté d'un beau décor végétal (frise de feuilles de lierre, de feuilles d'acanthe) et géométrique (frise perlée, frise en pointes de diamant). La partie supérieure est gravée d'un bouquet de très belles fleurs entrelacé de rubans et la partie médiane est ornée d'une couronne d'immortelles centrale ainsi que de deux mains féminines qui se serrent, l'une sortant des nuages. La base de la stèle est soulignée par une frise en pointes de diamant et encadrée par deux feuilles d'acanthe finement ouvragées et la jardinière antérieure est gravée d'une frise perlée et de feuilles de lierre.
Des plaques commémoratives ainsi que des couronnes de fleurs en barbotine son déposées sur le sol de la concession.
Cette concession acquise en mai 1899 contient une stèle architecturée signé par l'entrepreneur de monuments funèbres Gadré, élevée à la mémoire de Marie Amélia Lambert. Le monument se signale par la qualité du décor sculpté.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de marbrerie et de monuments funèbres fondée à Amiens 401 rue Saint-Maurice par Onésime Gadré-Retourné, marbrier né en 1852, à Rumesnil. En 1906 et 1911 (recensement de population), Onésime y emploie ses deux fils Albert né en 1882 et Alfred né en 1883, également marbriers.
Albert Gadré, entrepreneur de monuments funèbres à Amiens, lui succède vers 1920 au 279 rue Saint-Maurice (annuaire et AC Amiens 2M 17/27). L'entreprise est également attestée 401 rue Saint-Maurice de 1905 à 1945 (annuaire et AC Amiens 2M 17/27).
Le tombeau de la famille Gadré-Tattegrain (cimetière de Montières) mentionne : Omer Gadré (1869-1946), Désiré Gadré (1840-1925) et Jules Tattegrain (1867-1933).