D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mars 1898, par Edouard Alfred Douchet, négociant, domicilié à Amiens, 3 rue Le Mattre.
Le tombeau porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mars 1898, par Edouard Alfred Douchet, négociant, domicilié à Amiens, 3 rue Le Mattre.
Le tombeau porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
Cette concession, en bordure d'allée et précédée d´un seuil pavé (béton), est délimitée par une balustrade en pierre de Tournai, close par un portillon antérieur central en fonte ouvragée et fixée sur un sol rehaussé en pierre de Tournai. Deux jardinières à plantes également en pierre de Tournai agrémentent de part et d'autre la clôture. Elle contient un tombeau en forme de niche monumentale en pierre de Tournai, de style néogothique, auquel on accède par trois marches. L'édicule est surmonté d'un fronton triangulaire à crochets, orné de pinacles, soutenu par deux colonnes cannelées. A l'intérieur, le mur postérieur est percé d'un vitrail quadrilobé et une jardinière à plantes en fonte est déposée sur le sol.
Inscriptions :
Dates des décès : 1906 ; 1913 ; 1931 / 1865 ; 1877 ; 1870 ; 1903.
Inscription concernant le destinataire : Famille Douchet-Gaudefroy.
Signature (base de la colonne droite, en haut) : Lesot Entrep[reneu]r.
Le portillon antérieur est surmonté d'une croix et la dalle fermant l'entrée du caveau est gravée d'une croix fleuronnée en relief.
Le fronton triangulaire du tombeau, surmonté d'une croix fleuronnée et agrémenté de pinacles également fleuronnés, est orné d'une arcade de forme ogivale à crochets sculptée d'une frise de feuilles de lierre. Les colonnes cannelées sont coiffées de chapiteaux à crochets feuillagés.
Le vitrail du mur postérieur représente le Christ bénissant, portant un agneau sur l'épaule.
Cette concession, délimitée par une balustrade en pierre de Tournai, contient un tombeau en forme de niche monumentale en pierre de Tournai, de style néogothique, signé par l'entrepreneur Lesot et sans doute réalisé entre 1898 (date d'acquisition de la concession) et 1903 ou 1906 (dates de deux inhumations). Huit tombeaux identiques ont été recensés dans cet alignement de la plaine P.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.
Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.
L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.
Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).
En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).