Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juin 1857, par Emelie Barbe Anastasie Bienaimé, veuve Mannessier, domiciliée à Amiens, 25 rue Napoléon.
Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que des travaux sont réalisés en 1857 et qu'une chapelle est construite en 1859, sur les plans de l'architecte Henry Antoine.
Architecte, président de la société régionale des architectes du nord de la France, président d'honneur de la société des Antiquaires de Picardie, membre du conseil départemental des constructions et bâtiments publics.
Arrive à Amiens en 1846 pour construire la gare.
Architecte de la ville jusqu'en 1856 (démission).
Architecte de l'arrondissement de Doullens (Somme).
Père de Georges Antoine et de Joseph Antoine. Grand-père d'Henry Antoine.
1862 : domicilié 21 rue des Saintes-Maries (annuaire).
1881 : domicilié 10 rue des Saintes-Maries à Amiens avec son fils Joseph (19 ans) élève architecte.
chevalier de la légion d'honneur, capitaine commandant honoraire de la compagnie des sapeurs-pompiers, membre du conseil municipal,
Voir le site http://www.purl.org/inha/agorha/002/75226.
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte à barreaux croisés en fonte ouvragée et à portillon antérieur central (disparu), fixée sur un mur-bahut en calcaire. La sépulture contient un tombeau en forme de chapelle de style néoclassique en calcaire. La façade postérieure est percée d'une fenêtre rectangulaire, agrémentée d'un vitrail en grisaille. Le monument est fermé par une porte rectangulaire en fonte.
L'intérieur du tombeau-chapelle est inaccessible.
Inscriptions :
Inscription concernant le destinataire (façade principale, entablement, en creux profond) : Famille Mannessier-Bienaimé.
La grille est ornée de pommes de pin et les poteaux situés aux angles de la sépulture sont en forme de flambeaux renversés. Le fronton triangulaire du tombeau chapelle, surmonté d'un acrotère central gravé d'une fleur en relief et souligné d'une frise végétale ainsi que d'une frise perlée, est sculpté d'une croix latine et d'un décor végétal. Les colonnes cannelées sont coiffées de chapiteaux feuillagés (feuilles d'acanthe et fleurs). La porte, au-dessus de laquelle sont gravées deux branches de laurier entrecroisées, est agrémentée d'une frise imitant un ruban et d'une croix latine inférieure. Le vitrail postérieur présente une croix latine.
Cette concession, qui conserve sa grille en fonte, contient un tombeau en forme de chapelle de style néoclassique en calcaire. L'édicule est réalisé en 1859, deux ans après l'acquisition de la concession, sur les plans de l'architecte Henry Antoine (autorisations de construction).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/2. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1849-1859).
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/10. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1907-1910).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.