D'après le registre communal, cette concession fut acquise en avril 1878, par Lucien Dupuis, maître-teinturier, domicilié à Amiens, 83 rue des Clairons. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur Lesot a réalisé des travaux en 1878, pour le maître-teinturier Dupuis, domicilié à Amiens, 83 rue des Clairons. La colonne funéraire porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
97 plaine D Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationsenclos funéraire
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Appellationsfamille Dupuis-Galopin
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1878, daté par source
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Auteur(s)
-
Auteur :
Lesot (entreprise de monuments funèbres)entrepreneur signatureLesot (entreprise de monuments funèbres)
Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.
Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.
L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.
Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).
En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).
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Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille antérieure en fonte et fer forgé, à portillon central (déposé), fixée sur une pierre de seuil en calcaire, avec un soubassement en briques. Le sol, auquel on accède par une marche, est rehaussé. La clôture s'appuie de chaque côté sur celles des concessions voisines.
Elle contient deux monuments. Au fond, s'élève une stèle à entablement et fronton triangulaire à acrotères et pilastres cannelés en calcaire (fig. 2). Au centre, se trouve une colonne funéraire brisée en calcaire, dont le fût est déposé de son socle quadrangulaire.
Inscriptions :
Dates des décès (stèle à entablement et fronton) : 1878 ; 1882 ; 1900 / 1877 ; 1896 ; 1900. Date du décès (colonne funéraire) : 1885.
Épitaphe (colonne funéraire) : Souvenir / de ses camarades / d'atelier. / Ici / repose le corps de / Édouard / MENNECIER / décédé le 30 mai / 1885 / dans sa 17e année / - / Priez Dieu / pour le repos de son âme.
Inscription concernant le destinataire (stèle à entablement et fronton, entablement) : Famille Dupuis-Galopin.
Signature (colonne funéraire, socle, en haut à droite) : Lesot.
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Murs
- calcaire
- brique
- fonte
- fer
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Typologiesstèle funéraire architecturée (pilastres) ; colonne funéraire (brisée)
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État de conservationmauvais état, envahi par la végétation
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Techniques
- fonderie
- ferronnerie
- sculpture
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Précision représentations
La grille est ornée de fleurons et d'urnes voilées. Le fronton de la stèle, initialement surmonté d'un élément (disparu), est sculpté d'un agneau reposant sur la croix et les acrotères sont gravés de palmettes. La partie supérieure de la colonne funéraire est sculptée d'une rose brisée.
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession conserve sa grille antérieure en fonte et fer forgé. Elle contient deux monuments. La stèle en calcaire (fig. 2) est un tombeau familial sans doute réalisée vers 1878 (date d´acquisition de la concession et de l´une des inhumations) par l´entrepreneur Lesot (autorisations de construction) pour le maître-teinturier Dupuis. La colonne funéraire brisée en calcaire, aujourd'hui déposée et signée par l´entrepreneur Lesot, a probablement été élevée vers 1885 (date de l´unique décès mentionné) à la mémoire d´un jeune homme décédé à 17 ans, par ses camarades d´atelier.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
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BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.