D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mars 1842, par Geneviève Barbe Matifas, veuve Matifas, bouchère, domiciliée à Amiens, Marché aux Herbes. La sépulture de la famille Drevelle-Matifas est décrite par S. Comte (1847), qui mentionne "trois cippes, dont un gothique" et retranscrit l'épitaphe (cf. annexe). La stèle porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
70 plaine D Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationstombeau
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Appellationsfamille Matifas-Matifas
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 2e quart 19e siècle , (détruit)
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Auteur(s)
-
Auteur :
Lesot (entreprise de monuments funèbres)entrepreneur signatureLesot (entreprise de monuments funèbres)
Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.
Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.
L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.
Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).
En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).
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Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte peinte à portillon antérieur central, fixée sur une pierre de seuil en pierre de Tournai et appuyée, à droite, sur la clôture de la concession voisine. Le sol, rehaussé, est recouvert de gravillons. Elle contient une stèle à entablement et fronton triangulaire à acrotères en pierre de Tournai.
Inscriptions :
Dates des décès : 1823 ; 1867 ; 1841 ; 1841 ; 1841 ; 1844 ; 1847 / 1855 ; 1863 ; 1865 ; 1872 ; 1873 ; 1887 / 1914 ; 1921 ; 1927 ; 1940 ; 1969 ; 1981 / (base) 1892 / 1892 ; 1893 / 1900 ; 1931 ; 1950.
Épitaphe : Louis DREVELLE, 44 ans / Geneviève Honorine MATIFAS, 41 ans / son épouse / Alexandre Eugène DREVELLE, 9 ans / Leur fils. Tous trois victimes de l'incendie du 21 9bre 1841. / Unis à nos regards par l'amour le plus tendre / Ensemble ils sont encore ici comme autrefois / Un désastre cruel a confondu leur cendre / Et dans la même tombe ils dorment tous les trois / - / (base) Pierre Abraham DORCHY / marchand-boucher / époux de Geneviève BUEE / décédé le 25 juillet 1892 / à l'âge de 59 ans.
Inscription concernant le destinataire (fronton) : Famille Matifas-Matifas.
Signature (base, en haut à droite) : Lesot.
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Murs
- pierre
- fonte
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Typologiesstèle funéraire architecturée (entablement et fronton)
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Techniques
- fonderie
- sculpture
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Précision représentations
La grille de clôture est ornée de fleurons et de vases funéraires agrémentés de pommes de pin et le portillon est surmonté d'une croix rayonnante. Le fronton de la stèle, surmonté d'une croix gravée en creux d'une étoile à cinq branches, est sculpté d'un décor végétal.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession, qui conserve sa grille en fonte peinte, contient une stèle en pierre de Tournai, signée par l'entrepreneur Lesot et sans doute réalisée au cours du 3e quart du 19e siècle (dates de plusieurs inhumations), en remplacement des trois tombeaux d'origine décrits par S. Comte et élevés par souscription.
L'épitaphe commémorative, gravée à la mémoire de Louis Drevelle, de son épouse Geneviève Honorine Matifas et de leur fils Alexandre Eugène Drevelle, rappelle le drame qui toucha la famille Drevelle-Matifas le 21 novembre 1841.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Bibliographie
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C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.